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  • Les compétences dont les élèves ont besoin pour contribuer véritablement à la vie de la société changent constamment. Or nos systèmes éducatifs n’évoluent pas aussi vite que le monde qui les entoure. La plupart des établissements d’enseignement d’aujourd’hui n’ont guère changé par rapport à ceux de la génération précédente et, souvent, les enseignants eux-mêmes ne mettent pas en oeuvre les pratiques et les compétences nécessaires pour répondre aux besoins divers des apprenants d’aujourd’hui.

  • Notre vision des enseignants dépend, en partie, de notre propre expérience en tant qu’élèves. Cette connaissance directe – et souvent ancienne – est en outre influencée par la représentation que les médias donnent des enseignants et de leurs conditions de travail. Ainsi, dans de nombreux pays, on a cette image traditionnelle des enseignants qui travaillent seuls dans une classe, derrière des portes closes, et souvent face à un trop grand nombre d’élèves. Dans certains pays, le métier d’enseignant est perçu comme un emploi sans réelles perspectives de carrière vers lequel les jeunes s’orientent faute de pouvoir accéder à un meilleur poste. La faiblesse relative de la rémunération perçue par les enseignants par rapport à celle d’autres diplômés de l’enseignement post-secondaire est compensée par le fait que les enseignants bénéficient souvent d’un plus grand nombre de jours de congé et, pense-t-on, ont un temps de travail moindre que celui de leurs homologues travaillant dans d’autres secteurs.

  • Ce rapport présente les statistiques et analyses établies sur la base des réponses à l’enquête auprès des enseignants du premier cycle de l’enseignement secondaire (niveau 2 de la Classification internationale type de l’éducation [CITE-97]) et des chefs d’établissement des établissements dans lesquels ils travaillent.

  • Ce chapitre d’introduction contient une présentation générale de l’Enquête internationale sur l’enseignement et l’apprentissage (TALIS). Outre les pays et économies qui ont participé à l’édition 2013 de l’enquête, ainsi que les enseignants et les établissements ciblés, on y découvrira quels sont les objectifs de cette enquête, les principaux thèmes abordés et les raisons qui ont amené à les choisir. Le plan du rapport est exposé à la fin du chapitre.

  • Le présent chapitre fournit des informations générales sur les enseignants ayant participé à l’Enquête internationale sur l’enseignement et l’apprentissage (TALIS) de l’OCDE, ainsi que sur les établissements dans lesquels ils travaillent. La première partie de ce chapitre examine les caractéristiques démographiques, telles que l’âge et le sexe des enseignants, leur formation dans le cadre institutionnel et leur expérience professionnelle. La seconde partie décrit les établissements dans lesquels ils enseignent, fournissant des informations de base sur les établissements, mais mettant aussi l’accent sur les ressources, la composition de l’effectif scolaire, le niveau d’autonomie de l’établissement et le climat qui y règne. En outre, ce chapitre s’intéresse aux questions d’équité au sein des systèmes éducatifs en étudiant la répartition des enseignants au sein des systèmes, et sert aussi de base aux analyses menées dans les chapitres suivants.

  • À la différence des autres chapitres de ce volume, où l’analyse prend en compte le point de vue des enseignants, les données de ce chapitre sont centrées sur les chefs d’établissement et les établissements dans lesquels ils travaillent. Ce chapitre apporte des précisions sur : le rôle de plus en plus exigeant des chefs d’établissement ; leurs responsabilités ; l’encadrement pédagogique qu’ils assurent ; leur profil démographique, leur formation dans le cadre institutionnel, leur expérience professionnelle antérieure et leur participation à des activités de formation continue ; ainsi que leur satisfaction professionnelle. Les résultats des comparaisons entre pays permettent de tirer des conclusions utiles pour l’action publique et la pratique.

  • Le présent chapitre s’intéresse aux diverses expériences des enseignants en matière de formation continue, laquelle fait référence aux activités qui visent à renforcer les compétences et les connaissances des enseignants dans le but ultime d’améliorer leur pratique de l’enseignement. Le chapitre commence par examiner ce que disent les études publiées sur l’importance de ce processus et étudie ensuite les déclarations des enseignants concernant les différents types de possibilités de formation continue dont ils ont bénéficié (notamment les programmes d’initiation et de tutorat). L’analyse porte ensuite sur les diverses variables relatives aux enseignants et aux établissements qui sont susceptibles d’influer sur le nombre d’activités de formation continue auxquelles un enseignant participe. Le chapitre examine ensuite les besoins des enseignants en termes de formation continue et les obstacles qu’ils rencontrent pour bénéficier des activités auxquelles ils aspirent en la matière. Il se termine enfin par des recommandations à l’intention des décideurs, des chefs d’établissement et des enseignants.

  • L’évaluation du travail des enseignants et les commentaires qui leur en sont faits occupent une place importante dans la carrière et la progression des enseignants. Leur principale finalité est de leur apporter des informations utiles pour mieux comprendre leurs pratiques pédagogiques et les améliorer. Cependant, l’évaluation du travail des enseignants et les commentaires qui leur en sont faits peuvent aussi être un moyen d’identifier les possibilités de formation continue ou les perspectives d’évolution de carrière. Le présent chapitre examine l’accès qu’ont les enseignants à des dispositifs d’évaluation formelle et de retour formel ou informel d’information, mis en oeuvre par des sources internes ou extérieures à leurs établissements. Il étudie les thèmes et la teneur de l’évaluation du travail des enseignants et des commentaires qui leur en sont faits, ainsi que toutes les répercussions qui en découlent. Enfin, il se demande si d’autres facteurs, comme une plus grande autonomie des établissements, influent sur la nature et la fréquence des évaluations du travail des enseignants et des commentaires qui leur en sont faits.

  • Ce chapitre examine les différents types de pratiques pédagogiques, de convictions des enseignants et de climats en classe. Il y sera plus particulièrement question des pratiques pédagogiques et professionnelles que les enseignants déclarent utiliser dans leur travail, ainsi que de leurs convictions concernant la nature de l’enseignement et de l’apprentissage. On s’intéressera également aux types d’environnements pédagogiques, ainsi qu’aux relations existant entre les pratiques pédagogiques, les convictions des enseignants, le climat en classe et la direction des établissements. L’analyse se terminera sur les conclusions à tirer de ces résultats sur le plan de l’action des pouvoirs publics et dans la pratique.

  • Ce chapitre est consacré à la perception qu’ont les enseignants de leur efficacité personnelle et de leur satisfaction professionnelle. Le sentiment d’efficacité personnelle désigne le degré de confiance qu’ont les enseignants dans leurs aptitudes, et la satisfaction professionnelle, le sentiment d’accomplissement et de gratification que leur procure leur métier. Ce chapitre s’intéresse à certains des thèmes déjà examinés dans ce rapport (formation continue, évaluation du travail des enseignants et commentaires qui leur en sont faits, direction des établissements, caractéristiques des enseignants) afin de déterminer s’ils ont une influence sur le sentiment d’efficacité personnelle et de satisfaction professionnelle des enseignants. Il s’intéresse ensuite aux caractéristiques des enseignants et des établissements susceptibles d’atténuer les effets d’un climat en classe considéré comme difficile. Il conclut par des recommandations à l’intention des décideurs, des chefs d’établissement et des enseignants.