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  • Les petites et moyennes entreprises (PME) et l’entrepreneuriat sont des éléments déterminants du bien-être économique et social dans nos pays. Sachant que 99 % des entreprises sont des PME, que celles-ci représentent environ 60 % des emplois et entre 50 % et 60 % de la valeur ajoutée créée dans la zone OCDE, les PME apparaissent comme des acteurs essentiels sur la voie d’une croissance économique durable et inclusive. Leur rôle est essentiel pour permettre à nos économies et à nos sociétés de s’adapter aux bouleversements à l’œuvre que sont la transformation numérique, la mondialisation, le vieillissement de la population et les pressions environnementales.

  • Un nouveau programme d’action stratégique et statistique pour libérer le potentiel des PME et des entrepreneurs

  • Type d’entreprises le plus courant et principale source d’emploi, les petites et moyennes entreprises (PME) sont des acteurs essentiels de la résilience économique, de la productivité et de l’inclusivité. Or, du fait de leur taille, ces entreprises rencontrent des difficultés particulières dans l’accès au financement, aux compétences, aux technologies et au capital intellectuel nécessaires pour innover, stimuler la compétitivité et la croissance. Dans le sillage de la crise financière mondiale de 2008-09, ces difficultés sont venues creuser les écarts de productivité et de salaires qui existaient déjà de long date entre les PME et les grandes entreprises. Ces difficultés sont non seulement symptomatiques d’un fonctionnement non optimal des marchés du crédit et du travail, mais reflètent l’incidence de l’environnement réglementaire, par exemple de la charge administrative et du manque d’efficience des systèmes fiscaux, qui peut peser plus lourd sur les PME que sur les autres entreprises.

  • Type d’entreprises le plus courant et principale source d’emploi, les petites et moyennes entreprises (PME) sont des acteurs essentiels sur la voie d’une croissance plus inclusive et plus durable, d’une plus forte résilience économique et d’une plus grande cohésion sociale. De fait, dans les pays de l’OCDE, les PME représentent environ 60 % des emplois, entre 50 % et 60 % de la valeur ajoutée, et sont les premiers moteurs de la productivité dans bon nombre de régions et de villes. Or, du fait de leur taille, les petites entreprises rencontrent des difficultés tinenaces pour surmonter les conjonctures difficiles ou accéder aux ressources stratégiques. Dans la pratique, les PME sont souvent ciblées par les politiques publiques et sont au centre des préoccupations des autorités de nombreux pays qui cherchent des solutions pour relever les défis que posent la mondialisation et la transformation numérique.

  • Ce chapitre livre un panorama général de l’évolution du secteur des PME et du dynamisme entrepreneurial, et apporte des éclairages, dans la limite des données disponibles, sur les différences observées entre les pays et entre les secteurs. Si, dans les pays de l’OCDE, la structure globale de la population des PME est restée stable au cours de la décennie écoulée, ce chapitre met au jour la dynamique qui s’est enclenchée dans les activités particulièrement concernées par la transformation numérique, ou en mesure d’en tirer parti. Depuis quelques années, la majorité des nouvelles entreprises, et des nouveaux emplois qui en découlent, sont créés dans des secteurs affichant des niveaux de productivité inférieurs à la moyenne. Or, les chiffres montrent que l’augmentation du nombre d’emplois dans des activités peu productives s’est traduite par une augmentation du nombre d’emplois peu rémunérés, au détriment du bien-être matériel. Il ressort par ailleurs de ce chapitre que, sauf dans le secteur des services, on observe des écarts de productivité entre les PME et les grandes entreprises donnant lieu à des rémunérations plus faibles dans les PME, et que ces écarts de productivité et de salaires sont moins marqués dans les PME qui exportent. Il apparaît en outre que si les chaînes de valeur mondiales favorisent la diffusion des technologies et des savoirs, elles intensifient aussi la concurrence. Ce chapitre montre que les statistiques officielles actuelles permettent d’apporter de précieux éclairages, notamment en ce qui concerne l’hétérogénéité structurelle, mais qu’il importe de continuer à repousser la frontière statistique, en particulier pour aborder les problématiques émergentes.