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  • Ces dernières années, la croissance économique en Nouvelle-Zélande a été plus rapide que dans la plupart des autres pays. L’inflation, et les anticipations à cet égard, sont bien ancrées, mais la balance courante accuse un déficit non négligeable depuis longtemps. Les cadres d’action gouvernementale en matière budgétaire et monétaire sont robustes et le secteur financier est solide, ce qui assure une stabilité macroéconomique favorable à la croissance. Le niveau d’emploi est élevé, en grande partie grâce à la flexibilité du marché du travail et à l’ampleur de l’immigration, les entreprises investissent, et les ménages et les entrepreneurs sont optimistes. Le bien-être se situe à un niveau confortable, bien que les revenus restent largement inférieurs à la moitié supérieure des pays de l’OCDE. Cependant, des goulets d’étranglement en matière de logement, d’infrastructures urbaines et de compétences, des inégalités de niveau de vie, et l’intensification des pressions sur l’environnement sont autant de facteurs qui présentent des risques pour la viabilité de la croissance. Le gouvernement s’emploie à remédier à ces points faibles.

  • La Nouvelle-Zélande a l’un des niveaux de vie les plus élevés des pays de l’OCDE, et obtient des résultats supérieurs à la moyenne de l’OCDE pour toutes les dimensions de l’indicateur du vivre mieux sauf une (graphique 1). Elle se distingue en particulier pour ce qui est de l’état de santé, des liens sociaux, ainsi que de l’engagement civique et de la gouvernance. Jusqu’au milieu des années 70, le PIB par habitant était, lui aussi, relativement élevé (graphique 2). Cependant, l’économie était mal préparée pour supporter les chocs pétroliers et la perte de son principal marché d’exportation, celui des produits agricoles, lorsque le Royaume-Uni est entré dans l’Union européenne. Les performances économiques se sont encore dégradées à cette époque-là, et ont connu un déclin encore plus marqué entre le milieu des années 80 et le début des années 90, lorsque les politiques macroéconomiques ont pris un tour plus rigoureux afin de réduire le déficit budgétaire et la dette, et que de profondes réformes structurelles ont été adoptées pour améliorer les performances économiques à long terme. Depuis lors, le revenu par habitant de la Nouvelle-Zélande s’est globalement stabilisé par rapport à la moyenne de l’OCDE. Le chômage comme la dette publique sont à des niveaux faibles à l’échelle internationale. Le budget, actuellement proche de l’équilibre, devrait redevenir excédentaire dans les prochaines années. Le système financier est solide, et l’offre de crédit soutient bien l’activité économique.

  • La présente annexe passe en revue les mesures prises à la suite des recommandations formulées dans les Études précédentes. Les recommandations nouvelles dans la présente Étude sont formulées à la fin des chapitres correspondants.