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  • L’économie des États-Unis traverse une période particulièrement difficile, après avoir été affectée par des développements négatifs convergents, les uns en réaction à des excès antérieurs durant la phase ascendante du cycle, d’autres ayant un caractère plus exogène. Un retournement brutal du marché du logement, une crise financière et une hausse temporaire des prix des produits de base ont provoqué un ralentissement considérable de l’activité en 2008. Tout cela s’est produit à un moment où la position extérieure du pays restait faible et où l’orientation de la politique budgétaire n’était plus soutenable à long terme – d’où la difficulté d’arbitrer entre des objectifs concurrents. Les décideurs publics ont pris des mesures pour soutenir la croissance et stabiliser le système financier, tout en surveillant de près les anticipations d’inflation. Il est néanmoins probable que l’activité se dégradera davantage avant de s’améliorer. Outre ces graves problèmes à court terme, il faut s’attaquer à des tendances sociales défavorables, notamment l’accès incomplet aux soins de santé, thème du chapitre spécial de cette Étude.

  • Après une longue période de croissance robuste, l’économie des États-Unis a été frappée par une conjonction de développements négatifs en réaction à des excès antérieurs durant la phase ascendante du cycle, auxquels se sont ajoutés des chocs exogènes. Le profond ralentissement du marché du logement et la tourmente qui s’est ensuivie sur les marchés de capitaux ont provoqué une hausse des primes de risque, une érosion des patrimoines boursiers et un durcissement des conditions de crédit, ce qui a nui à l’activité réelle. Cette crise est survenue à un moment où les décideurs publics devaient déjà s’attaquer à des déséquilibres externes persistants et à des tendances budgétaires non viables. Tandis que les intermédiaires financiers ont souffert de dépréciations massives, le secteur des ménages a également payé un lourd tribut, avec une érosion des revenus réels, des pertes d’emplois, des saisies de logements et une dévaluation des patrimoines. Les autorités ont opté pour des mesures macroéconomiques de soutien afin d’éviter une baisse prolongée de la production, tout en maîtrisant les anticipations inflationnistes, mais l’activité devrait néanmoins faiblir davantage avant de se redresser.

  • L’économie américaine est confrontée à des conditions très difficiles. Après une longue période de croissance économique robuste, une contraction prolongée du marché du logement a déclenché une grave crise financière qui pèse lourdement sur l’activité. Les pouvoirs publics n’ont pas hésité à faire usage des instruments monétaires et budgétaires pour limiter le ralentissement de la croissance du PIB. Un soutien supplémentaire serait souhaitable si les conditions financières et économiques ne s’améliorent pas rapidement. Néanmoins, dès que la reprise sera fermement engagée, un effort majeur d’assainissement budgétaire sera nécessaire pour remettre les finances publiques sur une trajectoire de long terme viable. Une réforme de la réglementation du secteur financier sera indispensable pour pallier les faiblesses révélées par la crise, notamment via l’adoption de mécanismes de surveillance plus homogènes, plus complets et davantage axés sur des objectifs.

  • La crise financière qui a éclaté à la mi-2007 a provoqué des perturbations économiques considérables aux États-Unis et ailleurs, et révélé des failles majeures dans le système financier mondial. Après une analyse des origines de la crise, ce chapitre préconise des réponses spécifiques pour résoudre les problèmes immédiats et étudie les moyens de rendre le système financier des États-Unis plus résilient et plus stable dans l’avenir.

  • Malgré certains progrès, les États-Unis ne sont apparemment pas très bien placés parmi les pays de l’OCDE pour ce qui est de diverses mesures des résultats de la santé. Or, les dépenses de santé y sont sensiblement plus élevées que dans tout autre pays de l’OCDE. Tandis que des facteurs extérieurs au système de santé contribuent à ce déficit de performance, il existe aussi probablement des possibilités d’améliorer la santé des Américains tout en réduisant, ou du moins en n’augmentant pas, les dépenses. Le présent chapitre examine plus particulièrement deux éléments qui contribuent à la divergence entre les résultats et les dépenses en matière de santé aux États-Unis : l’accès inéquitable aux services médicaux et aux polices d’assurance privées subventionnées, et le manque d’efficacité de l’assurance-maladie publique. Il propose ensuite deux séries de réformes propres à améliorer le système de santé des États-Unis. La première est un ensemble de mesures destinées à assurer une couverture maladie quasi universelle. La deuxième concerne les méthodes de paiement et les décisions de prise en charge au sein du programme Medicare et vise à réaligner les incitations et à renforcer l’évaluation économique des différents actes médicaux.