• L’énergie est une composante majeure des économies de l’OCDE, en soi et en tant que facteur de production pour toutes les autres activités économiques. La production et la consommation d’énergie ont des effets sur l’environnement, très différents selon la source d’énergie. La combustion d’énergie est la principale source de pollution atmosphérique locale et régionale ainsi que d’émissions de GES. Les autres effets liés à l’énergie concernent notamment la qualité de l’eau, l’utilisation des terres, les risques associés au cycle du combustible nucléaire et les risques imputables à l’extraction, au transport et à l’utilisation des énergies fossiles.

  • Les prix de l'énergie à la consommation finale influent sur la demande globale d'énergie et sur le mix énergétique, lesquels déterminent les pressions exercées sur l'environnement par les activités énergétiques. Ces prix aident aussi à internaliser les coûts environnementaux. Bien que l’élasticité-prix varie considérablement d’un secteur d’utilisation finale à l’autre, il ressort des données rétrospectives et internationales que les prix ont un effet global puissant sur la demande d’énergie, et que leur hausse fait baisser la consommation énergétique et, partant, l’impact de cette consommation sur l’environnement.

  • Les transports représentent une composante fondamentale de l’économie, en soi et en tant que facteur de production pour la plupart des autres activités économiques. Ils ont de nombreux d’effets sur l’environnement : la pollution atmosphérique est préoccupante surtout dans les zones urbaines, où se concentrent la circulation et la congestion routières, mais le transport routier a aussi sa part dans des problèmes de pollution régionale et mondiale tels que l’acidification et le changement climatique ; les véhicules posent des difficultés de gestion des déchets ; et les infrastructures de transport exercent des pressions sur l’environnement en raison de l’espace qu’elles occupent et de la transformation physique du milieu naturel qu’elles provoquent (par exemple le morcellement des habitats naturels).

  • Les prix constituent un moyen d’information essentiel pour les consommateurs. Lorsque les prix des carburants augmentent par rapport à ceux d’autres produits, il en résulte généralement une baisse de la demande de carburants et de véhicules très énergivores. En plus d’inciter à économiser l’énergie, ces tendances peuvent avoir une influence sur les parts relatives des différents carburants, combustibles et vecteurs énergétiques dans la consommation d’énergie. Cependant, il peut se produire un effet rebond dans la mesure où l’amélioration de la consommation de carburant des véhicules peut encourager l’automobilité.

  • Les effets de l’agriculture sur l’environnement peuvent être négatifs ou positifs. Ils dépendent de l’ampleur, de la nature et de l’intensité des activités agricoles, de facteurs agro-écologiques et physiques, ainsi que du climat et de la météo. L’agriculture peut provoquer une dégradation de la qualité des sols, de l’eau et de l’air, et la perte d’habitats naturels et de biodiversité. Ces modifications de l’environnement peuvent à leur tour affecter le niveau de la production agricole et de l’offre alimentaire, et remettre en question le développement durable de l’agriculture. Inversement, l’activité agricole peut fournir des puits de gaz à effet de serre, préserver la biodiversité et les paysages, et aider à prévenir les inondations et les glissements de terrain.

  • Cette section présente des informations importantes sur le contexte socio-économique qui concernent en particulier la croissance économique, la démographie et la consommation.