• L’activité continue de se redresser progressivement. Son taux de croissance est très légèrement supérieur au potentiel, tandis que le marché du travail retrouve très lentement des couleurs. Le marché du logement montre des signes de retournement, mais sa contribution à la croissance globale du PIB reste peu importante. Face à ces évolutions, la Réserve fédérale a annoncé en septembre qu’elle prendrait d’autres mesures pour soutenir la reprise, par le biais de nouveaux achats d’actifs à long terme, et que le taux des fonds fédéraux pourraient rester à des niveaux extrêmement bas au moins jusqu’à la mi-2015. Néanmoins, compte tenu de l’alourdissement automatique de la fiscalité encore possible, la production ne devrait connaître qu’une progression limitée l’an prochain avant de se redresser lentement par la suite.

  • Après une forte croissance au premier semestre de 2012, soutenue par les dépenses de reconstruction consécutives au séisme de grande ampleur qui a frappé l'est du Japon en 2011, la reprise a marqué le pas, sous l’effet du ralentissement des échanges mondiaux et du tassement de la demande intérieure. L'économie devrait se redresser en 2013, mais la croissance annuelle pourrait être limitée aux alentours de ¾ pour cent en 2013 comme en 2014, les dépenses de reconstruction diminuant peu à peu et les augmentations d'impôts prévues freinant la consommation privée. Le taux de chômage restera supérieur à son niveau d'avant la crise de 2008.

  • La zone euro, confrontée à une crise de confiance, connaît une récession qui devrait persister jusqu’au début de 2013. La croissance ne devrait se redresse que lentement en 2013 et dans les premiers mois de 2014. Les mesures d’assainissement budgétaire en cours freineront l’activité, mais la demande privée devrait se ressaisir avec le retour à la confiance et l’amélioration du fonctionnement du secteur financier. L’ampleur persistante du chômage et un important excédent de capacités se traduiront par un relâchement des tensions inflationnistes. Le principal risque vient de progrès insuffisants de la part des responsables politiques dans la résolution de la crise.

  • L’économie enregistre un affaiblissement marqué sous l’effet du ralentissement du commerce mondial. La faiblesse inhabituelle des taux d’intérêt soutient la demande intérieure, ce qui favorise les importations et réduit l’excédent de la balance courante. Avec le redressement des marchés d’exportation, le PIB réel devrait progresser de ½ pour cent en 2013 et de 2 % en 2014. On prévoit une légère augmentation du chômage en 2013. La hausse des prix à la consommation devrait rester proche de 2 %, sur fond de hausse des prix de l’énergie et de bonne tenue de la demande intérieure.

  • L’activité stagne plus au moins depuis fin 2011 et le PIB réel ne devrait progresser que de 0.3 % en 2013, avant cependant de croître de 1.3 % en 2014. Le chômage et, plus généralement, la sous-utilisation des ressources vont donc encore s’aggraver pendant la majeure partie de la période considérée, le taux de chômage pouvant atteindre 11¼ pour cent. Compte tenu de cette faible croissance économique, la hausse des prix à la consommation devrait ralentir progressivement pour tomber à moins de 1½ pour cent par an.

  • La politique d’ensemble menée par l’Italie pour mettre en œuvre des réformes structurelles favorables à la croissance et assurer le redressement des comptes publics est bien engagée. Néanmoins, l’activité économique devrait continuer de se contracter à court terme, sous l’effet du durcissement de la politique budgétaire, du manque de confiance et du resserrement de l’offre de crédit. La faiblesse de la croissance va exercer des pressions supplémentaires sur l’emploi, les salaires et les prix à la consommation. Avec l’amélioration progressive de la compétitivité, de la confiance et des conditions financières, l’économie devrait renouer avec la croissance dans le courant de 2013.

  • Le ralentissement de l’économie mondiale, les incertitudes entourant l’évolution de la zone euro, l’austérité budgétaire nécessaire et le désendettement du secteur privé font souffler des vents contraires sur l’économie. La production se situe à 3 pour cent environ en dessous de son point maximum antérieur à la crise. La croissance devrait se redresser progressivement et prendre de la vitesse vers la fin de 2013, lorsque les exportations et les dépenses des ménages se redresseront à mesure du retour de la confiance. Bien que l’emploi ait progressé fortement en 2012, le chômage devrait augmentera légèrement en 2013, car la reprise en demi-teinte et la poursuite des incertitudes risquent de peser sur les entreprises qui hésiteront à embaucher.

  • La croissance s’est ralentie à mesure que l’année avançait et elle devrait se contenter d’un rythme modéré jusqu'à la mi-2013. L'investissement résidentiel et les prix des logements devraient se modérer quelque peu en réaction à un resserrement des règles sur les crédits immobiliers visant à empêcher les ménages de se retrouver dans des situations trop tendues. Le secteur public procède aussi à un assainissement et les exportations sont en train d’être freinées par une médiocre compétitivité et la faiblesse de la croissance mondiale. Toutefois, les investissements des entreprises devraient rester relativement dynamiques grâce à la demande mondiale de ressources naturelles, à la faiblesse des coûts du capital et des taux d’imposition des sociétés, ainsi qu’à un taux de change fort qui réduit le prix des importations de biens d'équipements.

  • La production devrait progresser d'environ 3¼ pour cent en 2013 et 2014, un peu en-dessous de son rythme potentiel. Malgré la détérioration des termes de l'échange, le secteur minier devrait encore soutenir la croissance, toujours marquée par d’importantes disparités sectorielles. Le niveau élevé du taux de change, le désendettement continu des ménages et le resserrement budgétaire en 2012/13 devraient toutefois freiner l'activité de nombreux autres secteurs.

  • Après une expansion modérée sur les premiers mois de 2012, l’activité a marqué le pas au second semestre en raison d’un repli de la demande extérieure et d’un effritement de la confiance, qui ont contrebalancé la progression du revenu disponible réel et les conditions de crédit généralement favorables. La demande, tant intérieure qu’extérieure, bénéficiera de l’amélioration progressive de la confiance et du renforcement du commerce mondial au cours de la période de prévision, et la croissance pourrait atteindre 0.8 % en 2013 et 1.8 % en 2014.

  • L'économie se redresse lentement après une contraction assez générale de l'activité au printemps 2012, imputable à la faiblesse de la demande intérieure, à l'assainissement budgétaire et au ralentissement des exportations. On prévoit une reprise progressive avec l'accélération du commerce mondial et un renforcement de la confiance dû à la dissipation de la crise de la zone euro. Le taux de chômage augmentera jusqu'à la fin de 2013, mais se stabilisera en 2014.

  • La croissance a été solide en 2012, surtout sous l'impulsion de la demande intérieure alimentée par la hausse des salaires réels et de nombreuses créations d'emplois. Malgré la forte utilisation des capacités de production et la faiblesse du chômage, l'inflation globale et l'inflation sous-jacente sont restées dans la partie inférieure de la fourchette de tolérance de la banque centrale (2 à 4 %). Un ralentissement de l'activité est prévu l'année prochaine à cause de l'affaiblissement de la conjoncture mondiale. Les marchés d'exportation, notamment la Chine, se renforçant à la fin de 2013, on anticipe une accélération de la croissance en 2014 à un rythme de 5 ½ pour cent environ.

  • L'activité économique s'est contractée en 2012 en raison de l'impact de l'assainissement des finances publiques sur les dépenses de consommation privée et des effets induits sur l'investissement par les incertitudes dans la zone euro. Une lente reprise est attendue en 2013 par suite d'un renforcement de la demande intérieure et d'une amélioration des conditions extérieures. L'alourdissement de la fiscalité indirecte renforce temporairement l'inflation, mais les anticipations d'inflation sont bien ancrées.

  • La croissance est restée faible mais devrait reprendre de la vigueur à partir du second semestre de 2013, grâce au bas niveau des taux d'intérêt. Le marché du travail restera probablement faible, mais le chômage devrait amorcer une baisse en 2013. La consommation privée est bridée par l'incertitude et le désendettement mais elle devrait se renforcer sous l'effet d'une amélioration de la confiance.

  • La croissance s’accélérera probablement en 2013, l’amélioration des conditions extérieures stimulant les exportations. Tandis que l’investissement public se contractera, l’investissement privé se redressera, tiré par l’utilisation croissante des capacités et la modernisation programmée des infrastructures dans les secteurs de l’énergie et du transport. L’expansion de la consommation privée sera étayée par une progression de l’emploi et des salaires. L’inflation globale poursuivra son repli en raison de la diminution des prix des produits de base, même si les tensions sur les prix intérieurs s’accentuent.

  • L’activité économique se ralentit, les exportations de biens d’équipement pâtissant tout particulièrement de la dégradation de la situation extérieure. L’érosion de la confiance, la faiblesse de la croissance du revenu réel et la poursuite de l’assainissement budgétaire freineront l’activité et l’emploi en 2013. La reprise mondiale attendue en 2014 et le renforcement de la confiance devraient relancer les exportations, la consommation et l’investissement et faire reculer progressivement le chômage. L’incidence des hausses d’impôts, qui pousse l’inflation bien au-dessus de la moyenne de la zone euro, devrait disparaître en 2014.

  • L'économie s'est de nouveau contractée en 2012 en raison d'un assainissement budgétaire poussé, mais absolument nécessaire, d'une baisse des salaires, d'une crise de confiance et de la faiblesse de la demande extérieure. Le chômage s'est élevé à des niveaux sans précédent. On ne prévoit un retour à la croissance que vers la fin 2014 sous l'effet du renforcement du commerce mondial, du retour de la confiance et de l'amélioration de la compétitivité.

  • La Hongrie est retombée en récession en 2012, mais le PIB réel devrait s’accroître à compter du milieu de 2013. L’inflation globale s’est nettement accélérée sous l’effet de la hausse des prix des carburants et des produits alimentaires et de l’augmentation des impôts indirects. Les anticipations d’inflation dépassent à présent 6 %, ce qui remet en question la crédibilité de l’objectif d’inflation.

  • Après une grave récession, l’activité économique a connu une croissance régulière depuis la fin de 2010. La reprise, qui est alimentée par la consommation privée et l’investissement résidentiel et des entreprises, devrait se poursuivre, avec une croissance légèrement supérieure à 2½ pour cent en 2013 comme en 2014. L’inflation devrait nettement reculer et passer de près de 6 % au printemps 2012 à 3½ pour cent d’ici à 2014, mais rester supérieure à l’objectif de 2.5 % fixé par les autorités.

  • Si des progrès notables ont été accomplis vers la résolution des crises financière et bancaire, la croissance économique devrait rester faible, mais positive, ces deux prochaines années. Compte tenu de la fragilité économique des pays européens, principaux débouchés, par destination, des exportations irlandaises, il sera difficile de neutraliser les effets négatifs de l’assainissement budgétaire en cours, du désendettement des ménages, de l’accès limité au crédit et de la morosité ambiante. Dans un contexte de croissance faible, un net recul du chômage, qui se situe à un niveau actuellement élevé, est peu probable. L’inflation restera basse en raison de l’abondance des capacités non utilisées.

  • La croissance de la production s’est stabilisée. Toutefois, essentiellement tirée par la demande extérieure, la croissance économique devrait commencer à redémarrer au premier semestre de 2013. L’inflation reste modérée, mais les tensions sous-jacentes sur les prix s’accentueront à mesure que l’activité économique s’accélèrera.

  • Après avoir marqué une pause au milieu de 2012, la croissance de la production devrait se redresser progressivement pour atteindre 4½ pour cent environ d’ici à 2014 grâce à un rebond des exportations sur fond d’accélération du commerce mondial. La consommation privée restera vraisemblablement atone, compte tenu de l’endettement élevé des ménages. L’inflation, qui est retombée en dessous de 2 %, devrait revenir dans la fourchette cible de la banque centrale de 2.5-3.5 %.

  • La croissance a subi un coup d’arrêt, reflétant un ralentissement des exportations. Une reprise modérée commencera vers 2014 avec le redressement de la demande extérieure et de la confiance. Le chômage s’accroîtra avant de se stabiliser sous l’effet du redressement de la demande. L’inflation sous-jacente restera supérieure à la moyenne de la zone euro du fait du mécanisme d’indexation des salaires assis sur les évolutions antérieures.

  • Malgré le ralentissement mondial, l’économie mexicaine a connu un essor rapide et une progression de l’emploi dans le secteur formel, grâce à la vigueur de sa demande intérieure et de ses exportations. La reprise fragile de l’économie des principaux partenaires commerciaux du Mexique et le recul de la demande extérieure à la fin de 2012 modèreront les exportations et l’investissement jusqu’au milieu de 2013. À mesure que la demande mondiale, notamment la demande des États-Unis, se redressera fin 2013 et en 2014, la croissance se raffermira progressivement pour ressortir à environ 3 ½ pour cent d’ici à 2014.

  • Après avoir perdu de sa vitesse au second semestre de 2012, l’activité devrait s’accélérer progressivement, tirée par le redressement des échanges mondiaux et, ensuite, par une reprise de l’investissement productif. Par contre, la consommation privée demeurera déprimée du fait d’une poursuite de la baisse des revenus réels en 2013, imputable à des coupes dans les dépenses sociales et les pensions privées, au relèvement de la TVA et à une aggravation de la crise sur le marché immobilier. Il faudra attendre 2014 pour que la croissance retrouve son niveau potentiel et que le chômage se stabilise.

  • La croissance économique sera modeste, freinée par la demande extérieure atone, la vigueur de la monnaie, l’endettement considérable des ménages et l’assainissement budgétaire. La reconstruction faisant suite aux séismes procurera la principale impulsion dans les deux années à venir, grâce au dynamisme de l’investissement.

  • La forte expansion se poursuivra en 2013 et 2014. L’investissement dans le secteur pétrolier cèdera la place à la consommation en tant que principale source de croissance de la demande pour l’économie continentale. La demande extérieure sera au départ très faible, mais se redressera un peu en 2014. La demande de main-d’œuvre restera dynamique. La faiblesse des prix à l’importation et l’appréciation du taux de changes ont aidé à contenir l’inflation, mais elle s’accélérera durant toute l’année 2014.

  • La croissance devrait se ralentir considérablement dans les trimestres à venir en raison de l’affaiblissement de la demande intérieure et extérieure. L’activité devrait toutefois reprendre au second semestre de 2013 et se raffermir encore en 2014. Cependant, le manque de tension sur les marchés des produits et du travail s’accentuera, ramenant l’inflation à moins de 2 % en 2014. Le déficit de la balance courante devrait se stabiliser à plus de 3 % du PIB en 2014.

  • Un assainissement budgétaire important mais nécessaire, la poursuite de la réduction de la taille des bilans bancaires et la faiblesse de la demande extérieure vont prolonger la récession quelque temps. L'inflation devrait descendre à un niveau très bas en raison de l’augmentation du volant de ressources inutilisées dans l’économie. À la faveur de l'amélioration de la situation mondiale et d'un redressement des exportations, la croissance devrait redevenir positive d’ici fin 2013, mais le chômage restera très élevé pendant plus longtemps. Selon les prévisions, les gains de compétitivité permettront de résorber le déficit de la balance courante à la fin de la période étudiée.

  • L’expansion économique, tirée principalement par les exportations du secteur automobile, s’est ralentie au second semestre 2012, tout en restant parmi les plus fortes de la zone OCDE. Selon les prévisions, l’économie devrait se redresser lentement jusqu’à la fin de 2013 et croître d’environ 3 ½ pour cent en 2014 suite au raffermissement des échanges mondiaux. La consommation privée restera sans doute contenue en raison de la faiblesse du marché du travail et de l’important assainissement des finances publiques.

  • On prévoit que l’activité économique se contractera encore en 2013, en raison d’un rapide assainissement budgétaire et du désendettement en cours du secteur financier et des entreprises. Selon les prévisions, la croissance va redevenir positive en 2014. Le chômage ne se stabilisera vraisemblablement pas avant la fin de 2013 et l’ampleur du volant de ressources inemployéesdevrait continuer de contenir les tensions inflationnistes.

  • On prévoit que la récession s'intensifie, l'économie se contractant en 2012 et 2013 avant de retrouver une croissance modérée en 2014. Les suppressions d'emplois se poursuivraient et le taux de chômage pourrait dépasser 26 %. Un assainissement budgétaire considérable, l'affaiblissement de la demande en provenance des partenaires commerciaux et une situation financière difficile feront sentir leurs effets. On s'attend à ce que l'inflation reste modérée après une brève poussée des prix liée à la hausse de la TVA. Le déficit budgétaire ne devrait diminuer que progressivement en raison des médiocres perspectives conjoncturelles.

  • L'économie a perdu de son élan cette année en raison de la conjoncture internationale incertaine et du recul de la confiance des ménages dû à la montée du chômage et à la baisse des prix des logements. Toutefois, on prévoit que la croissance s'accélèrera à partir de mi-2013 et dépassera son potentiel. Selon les prévisions, le chômage va commencer à refluer, même si en raison du sous-emploi des capacités de production, le taux d’inflation devrait rester modéré.

  • La croissance s'est ralentie en 2012 du fait de la faiblesse des exportations, même si la plupart des composantes de la demande intérieure restent plutôt solides. On prévoit que cette tendance se poursuivra en 2013, mais l'activité devrait se redresser progressivement grâce à l’expansion des débouchés extérieurs. L'incertitude est grande à propos des évolutions dans la zone euro et constitue une menace pour la stabilité financière.

  • La croissance s’est nettement ralentie depuis la mi-2011, la décélération de la demande intérieure n'étant que partiellement compensée par l'essor des exportations. Dans ces conditions, le déficit élevé de la balance courante a commencé à se réduire. Toutefois, les gains de compétitivité découlant principalement de la dépréciation du taux de change nominal en 2011 ont depuis été largement érodés, notamment par la vigueur persistante de l’inflation. On prévoit que la croissance retrouve plus de dynamisme grâce au redressement de la demande intérieure, atteignant quelque 4 % en 2013 et dépassant 5 % en 2014. L'inflation et le déficit de la balance courante devraient rester bien supérieurs aux niveaux confortables.