• Ce chapitre se penche sur les politiques qui visent à rendre les institutions plus favorables à la création et à la gestion d’entreprise par des groupes défavorisés ou sousreprésentés dans l’entrepreneuriat. Le terme «institutions» inclut les réglementations qui affectent directement les coûts d’exploitation d’une entreprise, ainsi que les valeurs et les normes qui influencent indirectement l’entrepreneuriat en définissant les rôles acceptables au sein d’une société. Celles-ci peuvent inhiber ou au contraire promouvoir l’entrepreneuriat et le travail indépendant selon qu’elles leur confèrent ou non une image souhaitable et réalisable. Le présent chapitre illustre l’impact des institutions sur l’entrepreneuriat et sur le travail indépendant au sein des groupes défavorisés et sousreprésentés et formule des recommandations politiques.

  • Ce chapitre se penche sur les différences qui existent sur le plan des niveaux de compétences entrepreneuriales et des difficultés en la matière entre les groupes défavorisés et sous-représentés. Il examine en outre des actions politiques susceptibles d’aider les entrepreneurs à développer des compétences entrepreneuriales par l’intermédiaire de l’enseignement officiel, de la formation autonome et du conseil, de l’accompagnement individualisé et du mentorat.

  • Financer la création et le développement d’une entreprise est une gageure pour tous les entrepreneurs, mais ceux issus de groupes défavorisés et sous-représentés sont confrontés à des obstacles plus importants encore. Certains subiront des discriminations sur le marché du crédit tandis que d’autres verront leurs démarches entravées par leur épargne limitée, le manque de garanties, leurs antécédents de crédit ou leur méconnaissance des sources de financement. Ce chapitre se penche sur les difficultés et sur les sources de financement, y compris de nouvelles options telles que le cautionnement mutuel, l’autoamorçage («bootstrapping») et le financement participatif («crowdfunding»), et étudie quelles mesures prendre en la matière.

  • Ce chapitre se penche sur la nécessité de veiller à ce que les programmes de promotion de l’entrepreneuriat et du travail indépendant atteignent les groupes défavorisés et sous-représentés. Faute d’adapter les mécanismes de mise en oeuvre ou d’introduire des programmes spécifiques, un certain nombre d’obstacles entacheront probablement le succès des programmes et réduiront leur impact dans ces groupes cibles. Il convient d’étudier les forces et les faiblesses des modèles alternatifs, qui vont de la pleine intégration des groupes cibles dans les programmes et organismes traditionnels à la conception de programmes et organisations spécifiques pour chaque groupe cible. Si d’aucuns avancent que l’efficacité et l’efficience des différents modèles dépendent largement du contexte, de nombreuses mesures communes peuvent être prises pour améliorer la prestation de services aux groupes cibles, quel que soit le modèle adopté.