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Cette Ligne directrice décrit un essai de toxicité étendu au-delà d’une génération chez le médaka (Medaka Extended One Generation Test, MEOGRT). C’est un essai complet d’exposition visant à obtenir des données pouvant servir à l’évaluation des dangers et des risques pour l’environnement liés aux produits chimiques, en particulier les produits suspectés d’être des perturbateurs endocriniens (PE). L’exposition dans le test MEOGRT est poursuivie jusqu’à l’éclosion (jusqu’à deux semaines post-fécondation, spf) dans la seconde génération (F2). Plusieurs effets biologiques sont mesurés dans la présente Ligne directrice. Il s’agit en premier lieu de mettre en évidence les effets indésirables potentiels sur des paramètres pertinents en termes de population, tels que la survie, le développement macroscopique, la croissance et la reproduction. En second lieu, afin de disposer d’informations mécanistiques et de pouvoir établir des liens entre les résultats d’autres types d’études de terrain ou de laboratoire établissant a posteriori une activité potentielle de perturbation du système endocrinien (activité androgénique ou œstrogénique dans d’autres tests et essais, par exemple), on obtient d’autres informations utiles en mesurant l’ARNm de la vitellogénine (vtg) (ou la protéine vitellogénine, VTG) et des caractères sexuels secondaires (CSS) phénotypiques liés au sexe génétique, et en procédant à une évaluation histopathologique.
Cette Ligne directrice décrit des études de phototransformation dans l'eau afin de déterminer les effets potentiels des radiations solaires sur les produits chimiques dans les eaux de surface. Seule la photolyse directe est prise en compte. La Ligne directrice est organisée par étapes. La première étape se base sur un dépistage théorique. Dans les études de photolyse directe, la vitesse de dégradation d'une substance suit approximativement une cinétique de premier ordre. Si les pertes maximales estimées sont supérieures ou égales à 50% de la concentration initiale au bout de 30 jours, on effectue une étude expérimentale en deuxième étape. En laboratoire, les constantes de vitesse de photolyse directe des produits chimiques sont déterminées en utilisant des lampes à arc de xénon filtrées capables de simuler la lumière naturelle entre 290 et 800 nm ou des radiations solaires, et extrapolées pour simuler les conditions dans l'eau. Si les pertes estimées sont supérieures ou égales à 20%, les voies de transformation, ainsi que la nature, les concentrations, les taux de formation et de dégradation de principaux produits de transformation sont identifiés. De plus, il est possible de déterminer le rendement quantique en fonction du type d'eau, des saisons et de la latitude.
La substance testée devrait être directement dissoute dans le milieu aqueux saturé en air à une concentration inférieure à la moitié de sa solubilité. Pour les étapes supérieure et finale du test, au moins 5 et 7 échantillons doivent être prélevés respectivement pour la régression des données. Le nombre exact d'échantillons ainsi que la fréquence de prélèvement sont déterminés dans des études préliminaires. Pour établir la variabilité et réduire l'incertitude de détermination, il est recommandé d'utiliser au moins deux réplicats par expérimentation.
Cette Ligne directrice décrit une méthode qui permet de déterminer l'index d'hydrophobicité (Hy) des nanomatériaux (NMs), au moyen d'une mesure d'affinité. L'hydrophobicité est définie par "l'association de groupes ou molécules non-polaires dans un environnement aqueux qui provient de la tendance de l'eau d'exclure les moléculaes non-polaires". En mesurant le taux de liaison à différentes surfaces conçues (colleceteurs), Hy exprime la tendance des nanomatériaux de se lier à des surfaces non-poliares (hydrophobiques) à cause de leur faible affinité pour l'eau. La méthode s'applique aux nanomatériaux dispersés dans une solution aqueuse ou à des poudres de NMS après leur dispersion dans des solutions aqueuse, avec ou sans tensioactif, suivant un protocole recommandé.
La présente ligne directrice, couvrant les nanomatériaux de taille 1 nm à 1000 nm, est consacrée aux mesures de taille et de distribution granulométrique des particules de nanomatériaux. Elle comprend les méthodes suivantes : microscopie à force atomique (AFM, Atomic Force Microscopy), sédimentation par centrifugation en phase liquide (CLS, Centrifugal Liquid Sedimentation) /ultracentrifugation analytique (AUC, Analytical Ultracentrifugation), diffusion dynamique de la lumière (DLS, Dynamic Light Scattering), système d’analyse différentielle de mobilité électrique (DMAS, Differential Mobility Analysis System), analyse par traçage des (nano)particules (PTA/NTA, (Nano)Particle Tracking Analysis), diffusion des rayons X aux petits angles (SAXS, Small Angle X-Ray Scattering), microscopie électronique à balayage (MEB) et microscopie électronique à transmission (MET). Pour la mesure du diamètre et de la longueur des fibres, l’analyse d’images obtenues au microscope électronique est la seule méthode disponible actuellement.
Cette méthode d’essai est conçue pour évaluer les effets de l'exposition prolongée à des produits chimiques sur des larves de Chironomus sp. , un diptère vivant dans les sédiments d’eau douce.
Des chironomes au premier stade larvaire sont exposés à au moins cinq concentrations de la substance d'essai dans un système sédiment-eau. L'essai commence par l’introduction de larves au premier stade dans les béchers d'essai contenant le système sédiment-eau et l’ajout de la substance d'essai dans l'eau. Le taux d'apparition et de développement des chironomes est mesuré à la fin de l'essai. La durée maximum d'exposition est de 28 jours pour C. riparius, C. yoshimatsui, et 65 jours pour C. tentans. La survie et le poids des larves peuvent également être mesurés, si nécessaire, après 10 jours (en ajoutant le nombre d'expériences identiques requis). Le rapport d'essai inclut la durée du développement et le nombre total de moucherons totalement émergés (le sexe et le nombre sont enregistrés quotidiennement), l'observation de tout comportement anormal, Le nombre de pupes visibles n'ayant pas réussi à émerger et la présence de tout amas d'oeufs déposé. Les données sont analysées soit à l'aide d'un modèle de régression pour estimer la concentration qui entraînerait une réduction de x% de l'émergence, de la survie des larves ou de leur croissance, soit par la vérification d'une hypothèse statistique afin de déterminer une CSEO/CMEO.
Cette Ligne directrice est conçue pour évaluer les effets d’une exposition prolongée à des produits chimiques sur des larves Chironomus sp., un diptère vivant dans les sédiments d’eau douce.
Des chironomes au premier stade larvaire sont exposés à au moins cinq concentrations de la substance d'essai dans un système sédiment-eau. La substance d'essai est incorporée au sédiment et des larves au premier stade sont introduites dans des béchers où les concentrations d'eau et de sédiment ont été stabilisées. Le taux d'apparition et de développement des chironomes est mesuré à la fin de l'essai. La durée maximum d'exposition est de 28 jours pour C. riparius, C. yoshimatsui, et 65 jours pour C. tentans. L'essai limite correspond à un niveau de dose de 1000 mg/kg. La survie et le poids des larves peuvent également être mesurés, si nécessaire, après 10 jours (en ajoutant le nombre d'expériences identiques requis). Le rapport d'essai inclut la durée du développement et le nombre total de moucherons totalement émergés (le sexe et le nombre sont enregistrés quotidiennement), l'observation de tout comportement anormal, le nombre de pupes visibles n'ayant pas réussi à émerger et la présence de tout amas d'oeufs déposés. Les données sont analysées soit à l'aide d'un modèle de régression pour estimer la concentration qui entraînerait une réduction de x% de l'émergence, de la survie des larves ou de leur croissance, soit par la vérification d'une hypothèse statistique afin de déterminer une CSEO/CMEO.
La méthode d’essai d’opacité et de perméabilité de la cornée bovine (OPCB) est une méthode d’essai in vitro pouvant être utilisée pour classer des produits chimiques (substances ou mélanges) parmi les substances causant des « lésions oculaires graves» (catégorie 1 du Système Général Harmonisé pour la Classification et l’Étiquetage des produits chimiques (SGH)), ou pour identifier les produits chimiques non classés (ne relevant d’aucune classification pour irritation oculaire ou lésion oculaire grave selon le SGH).
La méthode OPCB utilise des cornées isolées provenant d’yeux de bovins abattus à des fins commerciales, évitant ainsi l’utilisation d’animaux de laboratoire. Chaque groupe de traitement (substance d’essai et témoins négatifs et positifs) est composé de trois yeux au minimum, dont la cornée a été prélevée et placée dans la chambre d’un porte-cornée. En fonction des propriétés physico-chimiques du produit chimique testé, différentes méthodes peuvent être utilisées pour l’appliquer, mais il est important que la substance recouvre bien la surface épithéliale. Les effets toxiques pour la cornée sont estimés à partir des mesures de son opacité et de sa perméabilité, qui une fois combinées, fournissent le score d’irritation (SIIV ou SIL, selon l’appareil de mesure) pour chaque groupe de traitement. Un produit chimique qui induit un SIIV≥ 55.1, ou une SIL>30 et une DO490 > 2.5, ou une SIL>30 et une valeur lux/7 > 145, est classé en catégorie 1 (« provoquant des lésions oculaires graves » selon le SGH) ; un produit chimique qui induit un SIIV≤ 3 ou une SIL≤30 est considéré comme ne relevant d’aucune classification pour irritation oculaire ou lésion oculaire grave selon le SGH.
Cette Ligne directrice décrit la méthode d'essai IL-2 Luc pour évaluer les effets immunotoxiques potentiels sur une lignée cellulaire lymphoblastique. Cette Lignée cellulaire permet une mesure quantitative de l'induction du gène de la luciférase en détectant la luminescence émanant de substrats bien établis produisant la luciférase, agissant comme indicateur de l'activité de IL-2, IFN-γ et GAPDH dans les cellules exposées à des produits chimiques potentiellement immunotoxiques. La méthode est amenée à être utilisée en batterie d'essais pour déterminer dans l'ensemble le potentiel immunotoxique des produits chimiques.
Cette Ligne directrice décrit un essai in vitro qui peut être utilisé afin d’identifier des produits hydrosolubles corrosifs et irritants sévères de l’œil de la Catégorie 1 du Système général harmonisé de classification et d’étiquetage (SGH) de l’ONU. L’essai est réalisé dans un puits où une monocouche confluente de cellules Madin-Darby Canine Kidney (MDCK) sert de séparation entre deux chambres. Il utilise la fluorescéine comme marqueur. La substance d’essai peut détériorer les jonctions des cellules MDCK et donc d’accroître la perméabilité de la monocouche. De ce fait, la fluorescéine passe à travers la monocouche et la fuite de fluorescéine (FL) augmente. La fuite est calculée sous forme d’un pourcentage établi par référence à un contrôle à blanc et à un contrôle de fuite maximum. La concentration de la substance d’essai provoquant 20% de FL (FL20, en mg/mL) est calculée et utilisée comme modèle de prédiction pour l’identification des produits corrosifs et irritants sévères de l’œil. La valeur limite de FL20 permettant de classer les produits chimiques hydrosolubles comme corrosifs/irritants sévères de l’œil est ≤ 100mg/mL. La méthode d’essai par fuite de fluorescéine fait partie de stratégies d’essai étapes.
Cette Ligne directrice décrit un test d’exposition de courte durée in vitro de cytotoxicité, réalisé sur une monocouche confluente de fibroblastes de cornée de lapin du Statens Seruminstitut (SIRC), cultivés sur des plaques microtitres 96 puits. Après 5 minutes d’exposition à un produit chimique testé, on détermine quantitativement la cytotoxicité en mesurant, à l’aide du test MTT, la viabilité relative des cellules SIRC. L’observation d’une diminution de la viabilité cellulaire est utilisée pour prédire les effets indésirables potentiels pouvant provoquer des lésions oculaires. La viabilité cellulaire est évaluée par un dosage quantitatif des cristaux de formazan bleu extraits des cellules et produits par les cellules vivantes lors de la conversion enzymatique du colorant vital MTT, encore appelé Bleu de thiazol. La viabilité cellulaire observée est comparée à celle du témoin avec solvant (viabilité relative) et utilisée comme estimation du danger potentiel pour les yeux que présente le produit chimique testé. Les produits chimiques testés sont classés dans la catégorie 1 du SGH de l’ONU lorsqu’une viabilité cellulaire inférieure ou égale à (≤) 70% est observée aux deux concentrations testées (5 % et 0.05 %). À l’inverse, les produits chimiques pour lesquels la viabilité cellulaire est supérieure à (>) 70 % aux deux concentrations testées (5 % et 0.05 %) sont classés « sans catégorie » selon le système SGH.
La phototoxicité (photo-irritation) cutanée est définie comme une réaction toxique aiguë causée par des produits chimiques photoréactifs après administration de ces produits par la peau et exposition de la peau à la lumière ambiante. L’essai in vitro de phototoxicité sur épiderme humain reconstitué (EhR) vise à identifier le potentiel phototoxique d’un produit chimique d’essai administré par voie topique sur des tissus épidermiques humains reconstitués, avec ou sans exposition à la lumière solaire simulée. On évalue le potentiel phototoxique en calculant la réduction relative de la viabilité cellulaire, c’est-à-dire le rapport entre les viabilités des cellules exposées au produit chimique d’essai en présence de lumière solaire simulée et en l’absence de cette lumière. Les produits chimiques identifiés par cet essai sont susceptibles d’être phototoxiques in vivo, après administration par voie topique sur la peau, les yeux ou d’autres épithéliums externes exposés à la lumière.
L’essai micronoyau in vitro est un essai de génotoxicité pour la détection des micronoyaux dans le cytoplasme de cellules en interphase. Les micronoyaux peuvent provenir de fragments de chromosomes acentriques (c’est-à-dire sans centromère), ou de chromosomes entiers qui ne peuvent migrer vers les pôles pendant l’étape d’anaphase de la division cellulaire. L’essai détecte l’activité de substances d’essai clastogènes et aneugènes dans les cellules qui ont subi une division cellulaire au cours ou après l’exposition à une substance d’essai. Cette Ligne directrice prévoit l’utilisation de protocoles, avec et sans cytochalasine B (inhibiteur de polymérisation de l’actine). La cytochalasine B permet l’identification et l’analyse sélective de la fréquence des micronoyaux dans les cellules qui ont complété une mitose, ces cellules étant binucléées. La Ligne directrice permet l’utilisation de protocoles sans blocage de la cytokinèse à condition qu’il soit démontré que la population cellulaire a subi une mitose.
Cette Ligne directrice décrit des essais in vitro d’activation transcriptionnelle faisant intervenir le récepteur à androgène (ARTA) pour la détection de l’activité androgénique agoniste et antagoniste. Ces essais ARTA sont mécanistiquement et fonctionnellement similaires et génèrent des informations sur l’activation transcriptionnelle d’un gène rapporteur suite à la liaison entre le produit chimique testé et le récepteur à androgène. Les lignées cellulaires utilisées dans ces essais expriment le récepteur à androgène et ont été transfectées de façon stable par un gène rapporteur de la luciférase lié à l’activation du récepteur à androgène ; ces lignées cellulaires sont utilisées pour identifier les produits chimiques qui activent (agonistes) ou inhibent (antagonistes) la transcription du récepteur à androgène. Certains produits chimiques peuvent, en fonction du type de lignée cellulaire, montrer à la fois une activité agoniste et antagoniste, et sont connus comme modulateurs sélectifs du récepteur à androgène. Le récepteur à androgène est activé suite à la liaison du produit chimique ; une fois cette liaison établie, le complexe récepteur-ligand subit une translocation vers le noyau où il se fixe à certains éléments de réponse de l’ADN et transactive le gène rapporteur de la luciférase, induisant une augmentation de l’expression cellulaire de l’enzyme luciférase. La luciférine est un substrat transformé par l’enzyme luciférase en produit bioluminescent mesurable quantitativement par un luminomètre. Les systèmes d’essai proposés dans cette Ligne directrice utilisent les lignées cellulaires AR-EcoScreenTM, AR-CALUX®, et 22Rv1/MMTV_GR-KO.
Cette méthode fournit des informations sur les dangers pour la santé qui peuvent résulter de l’application d’une substance d’essai (solide ou liquide et d’aérosols) sur les yeux. Cette Ligne directrice est utilisée préférablement avec des lapins albinos. La substance d’essai est appliquée en dose unique dans le sac conjonctif d’un œil. L’autre œil, non traité, servira de contrôle. L’essai initial emploie un animal ; le niveau de dose dépend de la nature de la substance à tester. Un essai de confirmation doit être fait si un effet corrosif n’est pas observé lors de l’essai initial, la réponse irritante ou négative doit être confirmée en utilisant deux animaux supplémentaires. Il est recommandé que ce soit fait de manière séquentielle, un animal à la fois, plutôt que d’exposer les deux simultanément. La durée de l’observation doit être suffisante pour évaluer pleinement l’ampleur et la réversibilité des effets observés. Les yeux doivent être observés 1, 24, 48 et 72 heures après l’application. Les scores d'irritation oculaire doivent être évalués en conjonction avec la nature et la sévérité des lésions et leur réversibilité ou leur absence de réversibilité. L’utilisation d’anesthésiques topiques et d’analgésiques systémiques pour réduire ou éviter la douleur et la détresse dans le cadre des essais de sécurité pour l'œil est décrite.
Cette Ligne directrice décrit un essai in vitro permettant de détecter les effets de produits chimiques sur la stéroïdogenèse, en particulier la production de 17β-œstradiol (E2) et de testostérone (T). La lignée cellulaire H295R de carcinome surrénalien humain, utilisée pour cet essai, exprime les gènes qui codent toutes les enzymes clés pour la stéroïdogenèse. Après une période d’acclimatation de 24 h dans les plaques de culture multi-puits, les cellules sont exposées pendant 48 h à sept concentrations du produit chimique d’essai, au moins en triplicat. Le solvant ainsi qu’un inhibiteur et un inducteur connus de la production des hormones sont employés à une concentration fixe comme témoins négatifs et positifs. À la fin de la période d’exposition, on analyse la viabilité des cellules de chaque puits. Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour mesurer la concentration des hormones dans le milieu, notamment les trousses commerciales de dosage des hormones ou des techniques instrumentales comme les systèmes combinés de chromatographie en phase liquide et spectrométrie de masse. Les données sont exprimées sous la forme d’un facteur multiplicatif de changement par rapport au témoin solvant et d’une concentration minimale avec effet observé. Si l’essai est négatif, la plus forte concentration testée est indiquée sous la dénomination de «concentration sans effet observé».
Une approche définie (AD) est un ensemble défini de sources d’information (p. ex. prédiction in silico, des données in chemico ou in vitro) utilisées en une combinaison spécifique, dont les résultats sont interprétés selon une procédure établie d’interprétation des données (modèle mathématique ou approche fondée sur des règles, par exemple). Les ADs utilisent des combinaisons de méthodes dans le but de compenser certaines des limites de chacune de ces méthodes lorsqu’elles sont appliquées seules. Les trois premières ADs couvertes par la présente Ligne directrice utilisent des combinaisons de données d’essais in vitro et in chemico validés par l’OCDE, dans certains cas accompgnées d’information in silico, pour arriver à une conclusion basée sur une procédure établie d’interprétation des données concernant le danger potentiel de sensibilisation cutanée. Les ADs comprises sans la présente Ligne directrice ont démontré qu’elles pouvaient générer des informations similaires ou être plus informatives que l’Essai de stimulation locale des ganglions lymphatique (OCDE LD 429) pour l’identificaiton des dangers (c.à.d. sensibilisant versus non sensibilisant). Par ailleurs, deux des ADs fournissent des informations sur la catégorisation de la puissance sensibilisante qui est équivalente à la l’information de catégorisation de la puissance fournie par l’Essai de stimulation locale des ganglions lymphatique.
Méthode d'essai sur oeil de poulet isolé pour l'identification des produits chimiques i) provoquant des lésions oculaires graves et ii) ne relevant d'aucune classification pour irritation oculaire ou lésion oculaire grave
La méthode d’essai sur œil de poulet isolé (OPI) est une méthode d’essai in vitro pouvant être utilisée pour classer des produits chimiques (substances ou mélanges) parmi les substances causant des « lésions oculaires graves» (catégorie 1 du Système Général Harmonisé pour la Classification et l’Étiquetage des produits chimiques (SGH)), ou pour identifier les produits chimiques non classés (ne relevant d’aucune classification pour irritation oculaire ou lésion oculaire grave selon le SGH). La méthode OPI utilise des yeux prélevés sur des poulets provenant d’abattoirs, où ils sont tués à des fins de consommation humaine, évitant ainsi le recours à des animaux de laboratoire. L’œil est énucléé et placé sur un support d’œil, la cornée étant en position horizontale. La substance d’essai et les contrôles négatifs/positifs sont appliqués sur la cornée. Les effets toxiques pour la cornée sont estimés à partir d’une évaluation qualitative de son opacité, une évaluation qualitative de l’endommagement de l’épithélium sur la base de la rétention de fluorescéine, une mesure quantitative de l’augmentation de son épaisseur (gonflement), et une évaluation qualitative de l’endommagement morphologique macroscopique de la surface. Chacune de ces évaluations se traduit par un classement OPI, et la combinaison des classements correspondants fournit un classement d’irritation pour chaque produit chimique. L’histopathologie de l’œil peut être évaluée de façon optionnelle afin d’améliorer la prédictivité de la méthode d’essai pour les produits chimiques causant des lésions oculaires graves.
Les gouvernements et les décideurs en matière d'éducation sont de plus en plus préoccupés par l'équité et l'inclusion dans l'éducation en raison de plusieurs tendances mondiales majeures telles que les changements démographiques, les crises de migration et de réfugiés, l'augmentation des inégalités et le changement climatique. Ces évolutions ont contribué à accroître la diversité au sein des populations nationales et ont suscité des inquiétudes quant à la capacité des systèmes éducatifs à être équitables et inclusifs pour tous les élèves.
Ce rapport du projet "La diversité fait la force" examine comment les systèmes éducatifs peuvent répondre à l'augmentation de la diversité et favoriser une plus grande équité et inclusion dans l'éducation. Basé sur un cadre holistique d'étude de la diversité, de l'équité et de l'inclusion dans l'éducation, le rapport examine cinq domaines politiques clés (à savoir la gouvernance, les ressources, le renforcement des capacités, les interventions au niveau des écoles, et le suivi et l'évaluation), fournit des exemples de politiques et de pratiques, et offre des conseils politiques sur la promotion de systèmes éducatifs plus équitables et plus inclusifs.
Це ринкове дослідження українського електроенергетичного сектору аналізує загальний стан ринкової конкуренції. Дослідження надає детальний огляд та оцінку регуляторної бази роботи ринку електричної енергії в Україні, а також аналіз існуючих перешкод для конкуренції на оптовому та роздрібному ринках. Даний звіт включає в себе низку рекомендацій спрямованих на усунення основних причин неефективної конкуренції, виконання яких на етапі післявоєнного відновлення внаслідок військової агресії Росії проти України, сприятиме розвитку добре функціонуючого, конкурентного електроенергетичного ектору.
L'édition 2023 du Panorama des administrations publiques donne un aperçu complet des pratiques de gouvernance et d'administration publiques dans les pays Membres et partenaires de l'OCDE. Elle comprend des indicateurs sur la confiance dans les institutions publiques et la satisfaction à l'égard des services publics, ainsi que des données sur les pratiques de bonne gouvernance dans des domaines tels que le cycle d'élaboration des politiques, la budgétisation, la passation des marchés publics, la planification et la mise en place d'infrastructures, la gouvernance réglementaire, l'administration numérique et les données ouvertes de l'administration. Enfin, ce rapport fournit des informations sur les ressources utilisées par les institutions publiques et sur la manière dont elles sont gérées, notamment les finances publiques, l'emploi public et la gestion des ressources humaines. Le Panorama des administrations publiques permet d'effectuer des comparaisons entre pays et d'identifier les tendances, les meilleures pratiques et les domaines à améliorer dans le secteur public.