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Privatisation et réglementation des systèmes de transports publics urbains

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Les services de transports publics urbains connaissent une exploitation largement déficitaire dans une majorité de cas. Ceci a conduit les autorités publiques à rechercher des gains d’efficience, en particulier par la participation du secteur privé à l’offre de tels services. Traditionnellement, le subventionnement de tels services vise à procurer une mobilité de base à toutes les catégories de la population, en particulier pour celles défavorisées. Une intervention publique vise également à contrecarrer les tendances naturelles à la concentration et à l’apparition de positions dominantes dans les services de transports publics. Les politiques en matière de transports urbains veillent également de plus en plus à offrir des alternatives à l’usage de la voiture particulière pour combattre la congestion et réduire les émissions de CO2.

Construire des réseaux de transports publics cohérents qui soient viables financièrement est un défi pour toutes les autorités publiques. Cette Table Ronde a examiné les expériences d’intégration d’une gestion privée et de capital privé dans des objectifs de politique des transports publics au sein de nombres d’économies développées. A destination des opérateurs de ces réseaux, la Table Ronde a conclu que l’innovation est un élément clef pour faire face à des environnements politiques et réglementaires en mutation rapide.

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Vers une réforme des systèmes de transport urbain : Thèmes d'intervention

International Transport Forum

La notion d’ « urbain » recouvre un ensemble de composantes interdépendantes, notamment : la taille et la densité de la population ; l’organisation du territoire, de même que l’organisation économique et sociale ; diverses fonctions et interactions institutionnelles ; les valeurs sociales de la population ou le degré de « civilité » (souvent appelé « urbanité »), etc. En outre, la généralisation de la connectivité interurbaine, c’est-à-dire l’effet de conurbation croissant, intervenue au cours des dernières décennies, a nécessité une nouvelle définition de la notion, l’accent étant mis sur les interactions et les relations fonctionnelles plutôt que sur les critères géomorphologiques. Comme l’ont fait remarquer Hall (1969, p. 408-435) et Hart (2003, p. 102-123), de nombreux déplacements considérés il y a quelques décennies comme régionaux s’inscrivent maintenant à l’intérieur d’agglomérations urbaines et parfois même au-delà des frontières nationales, comme c’est le cas par exemple des déplacements entre les zones urbaines de Belgique et des Pays-Bas ou encore de la France, de l’Allemagne et de la Suisse.

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