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  • Le changement climatique et les politiques visant à le combattre, ainsi que la transformation numérique, constituent les grands défis de notre époque. L’urgence d’agir face au changement climatique ne s’est jamais autant imposée La hausse des températures a des conséquences profondes et impitoyables. Les événements météorologiques extrêmes, les incendies dévastateurs, la perte de biodiversité, les catastrophes naturelles et l’insécurité alimentaire et hydrique qui en résulte sont de plus en plus fréquents. Ces changements ne sont pas isolés. Ils déclenchent, par effet domino, des perturbations économiques, des effets néfastes sur la santé, une aggravation des conflits et des migrations forcées. Parallèlement, les progrès de l’intelligence artificielle (IA), et en particulier l’essor de l’IA générative dans certains domaines, sont tels que, ses résultats sont devenus impossibles à distinguer de ceux des humains, et queles capacités de l’IA dépassent largement ce que nous pouvons faire. La révolution de l’IA redéfinit les emplois, la société et les mécanismes d’échange de connaissances. Si l’on peut espérer que les systèmes d’IA accompagneront des découvertes scientifiques susceptibles d’améliorer la santé, la productivité et le bien-être d’un grand nombre d’individus, ils pourraient également remettre en cause de nombreux emplois et même être utilisés pour diffuser des informations fausses et trompeuses, fragilisant la confiance du public et menaçant la sécurité et la cohésion sociale.

  • Les moyennes de l’OCDE comprennent uniquement les pays de l’OCDE. De même, les moyennes de l’UE comprennent uniquement les États membres de l’UE et sont calculées sous forme de moyennes non pondérées. Les moyennes de l’OCDE et de l’UE sont calculées pour les pays membres pour lesquels des données sont disponibles, et le nombre de pays qui en font partie peut différer. Les moyennes de l’OCDE et de l’UE sont calculées sur la base des pays membres de l’OCDE et de l’UE présentés dans le graphique ou le tableau correspondant, toutes les données étant accessibles via le service StatLinks de l’OCDE.

  • Italian

    La pandémie de coronavirus (COVID‑19) et les mesures prises par les pouvoirs publics pour enrayer sa propagation ont profondément affecté les sociétés et les économies partout dans le monde. Il est essentiel de prendre en compte les leçons de la pandémie dans l’élaboration des politiques, non seulement pour préserver le bien-être économique et social dans les pays de l’OCDE à court et moyen terme, mais aussi pour renforcer la résilience en prévision des chocs à venir et pour obtenir une croissance économique juste et inclusive sur le long terme.

  • Ce chapitre revient sur les enseignements tirés de la pandémie de COVID-19 susceptibles d’orienter les réformes des politiques en faveur du développement des compétences, et ce, afin de renforcer la résilience et promouvoir la double transition écologique et numérique. Ces réformes doivent être appréhendées dans le contexte d’une dégradation continue de l’environnement et d’un paysage de l’information particulièrement complexe en raison de l’évolution rapide des technologies. Le présent chapitre propose d’abord une définition de la résilience. Ce chapitre souligne qu’offrir aux individus la possibilité d’acquérir un vaste éventail de compétences de différents niveaux contribuera à promouvoirla résilience des systèmes à travers des politiques efficaces de développement des compétences . Ce chapitre précise en outre que les attitudes et les dispositions constituent des facteurs déterminants non seulement du développement des compétences, mais aussi d’une utilisation efficace de ces compétences. Il met enfin en avant l’importance de l’intégration des politiques en faveur du développement des compétences dans le contexte d’efforts politiques globaux et du suivi des conséquences économiques et sociales de l’action publique.

  • Le présent chapitre s’appuie sur les données relatives aux attitudes et aux comportements des adultes et des jeunes dans les pays de l’OCDE pour examiner leur propension à soutenir la transition écologique sur leur lieu de travail et dans leur vie quotidienne. Les résultats révèlent que la plupart des adultes des pays de l’OCDE considèrent que le changement climatique constitue une « menace majeure ». Le niveau de formation, le genre et les secteurs dans lesquels travaillent les individus constituent une puissante variable prédictive des perceptions du changement climatique. Dans le même temps, en moyenne dans les pays de l’OCDE, l’enquête PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) indique que seul un élève âgé de 15 ans sur trois atteint au moins un niveau élémentaire de compétences en sciences, est conscient du changement climatique et du réchauffement planétaire, est soucieux de l’environnement, a un fort sentiment d’efficacité en matière d’environnement et adopte des comportements favorisant la durabilité environnementale.

  • Ce chapitre examine l’exemple du programme « Ajustement à l’objectif 55 » de l’Union européenne pour illustrer les évolutions des marchés du travail et de la demande de compétences entraînées dans toute l’économie dans son ensemble par la mise en œuvre de mesures de réduction des émissions de gaz à effet de serre. L’emploi total devrait s’accroître entre 2019 et 2030. Les projections indiquent cependant une diminution des débouchés professionnels pour les cols bleus et une baisse de la demande des compétences nécessitant l’utilisation des outils et des technologies mis en œuvre dans les processus de production traditionnels. Par contre, la demande de compétences liées à la communication interpersonnelle et à l’utilisation des technologies numériques devrait enregistrer la plus forte progression d’ici 2030. Les efforts pour promouvoir la résilience sociétale en réduisant l’empreinte carbone de la production devraient s’accompagner de politiques de compétences visant à réduire la vulnérabilité des travailleurs face à ces mutations.

  • La pandémie de COVID-19 a permis de tirer des enseignements précieux sur la manière dont l’éducation peut être réorganisée et dont la formation peut être soutenue dans des conditions extrêmes, soulignant ainsi l’importance des infrastructures physiques (assurant la qualité de l’air intérieur, par exemple) et l’insuffisance de telles infrastructures dans de nombreux pays. Le présent chapitre s’intéresse, d’une part, à l’incidence des températures extrêmes et de la pollution atmosphérique sur l’acquisition des compétences et, d’autre part, aux effets des conditions environnementales sur la disposition des individus à donner la priorité à la protection de l’environnement. Ce chapitre fait également valoir que l’adaptation au changement climatique nécessitera de développer un large éventail de compétences, y compris de compétences physiques. Pour faire en sorte que les individus et les sociétés soient mieux armés face aux évolutions de l’environnement et disposent des compétences nécessaires pour s’y adapter, ce chapitre recommande de préparer les environnements d’apprentissage aux phénomènes météorologiques extrêmes, d’investir dans les infrastructures vertes et les pratiques durables, et de prendre en compte les effets différentiels des conditions environnementales sur l’acquisition des compétences.

  • Le présent chapitre examine la mesure dans laquelle les adultes et les jeunes des pays de l’OCDE parviennent à acquérir une maîtrise de base des compétences fondamentales en matière de traitement de l’information, à savoir la compréhension de texte, le calcul et la culture scientifique, pour déterminer la fiabilité de sources d’informations complexes. Ce chapitre révèle également qu’au-delà de la maîtrise des compétences de traitement de l’information, les individus devront disposer de niveaux élevés de compétences métacognitives pour appréhender les paysages complexes de l’information numérique du XXIe siècle. Les individus doivent notamment avoir conscience de leurs propres capacités et du niveau de difficulté des défis qu’ils doivent surmonter en matière d’information, être disposés à reconnaître leur manque de familiarité avec les informations auxquelles ils sont confrontés ou encore bénéficier d’une compréhension approfondie du processus scientifique pour le recueil d’éléments probants. Doter les populations de solides compétences cognitives et métacognitives est une condition essentielle pour résoudre le problème de confiance inhérent aux paysages modernes de l’information.

  • Le présent chapitre porte sur les compétences en matière de santé, indispensables pour s’orienter dans un paysage de l’information de santé de plus en plus complexe. Elles sont un déterminant important de la somme de connaissances et d’informations que nous sommes capables d’assimiler, mais aussi de l’usage que nous en faisons pour être et rester en bonne santé. On trouvera ici un état des lieux des compétences en santé de la population de 15 pays de l’OCDE et de leur utilité pour les résultats en matière de santé. Ce chapitre présente également les initiatives prises par les pays pour promouvoir ces compétences, mais aussi pour améliorer la qualité de la communication et des informations dans le secteur de la santé afin que celui-ci puisse répondre de manière satisfaisante aux besoins de chacun, du plus au moins averti.

  • De leur aptitude à communiquer efficacement les uns avec les autres dépend la capacité des individus, des sociétés et des économies à tirer pleinement parti des avancées des technologies de l’information et de la communication. Cette aptitude dépend à son tour des compétences en langues nécessaires pour échanger des informations avec les parties concernées ou de la capacité à utiliser des intermédiaires numériques ou humains. Le présent chapitre définit la demande de compétences en langues sur les marchés du travail, cartographie la répartition des compétences et formations en langues, et s’interroge sur les conséquences des récentes avancées de l’intelligence artificielle pour les travailleurs de la connaissance, en s’intéressant plus particulièrement aux complémentarités et substitutions possibles entre outils de traduction automatique et linguistes.

  • Ce chapitre examine le rôle des populations et des collectivités dans la mise au point et l’adoption des technologies d’intelligence artificielle (IA). Il révèle une polarisation notable des perceptions des adultes des pays de l’OCDE quant à l’incidence globale de l’IA sur les populations au cours des deux prochaines décennies. La demande de spécialistes dotés des compétences nécessaires pour créer, adapter et entretenir les systèmes d’IA a progressé entre 2019 et 2022 mais elle est dans l’ensemble restée très faible. Elle varie selon les pays et les secteurs économiques. Les employeurs qui publient des offres d’emploi dans ce domaine exigent généralement un ensemble de compétences techniques, socioémotionnelles et fondamentales. Malgré les préoccupations éthiques croissantes entourant le développement et l’utilisation de l’IA, quasiment aucune offre d’emploi ne donnait en 2022 explicitement priorité aux aspects éthiques ou à la conception et l’application responsables de cette technologie. Le chapitre examine en conclusion les préférences en matière de risque et les attitudes des adultes et des jeunes vis-à-vis de l’échec, deux éléments qui guideront l’intégration de l’IA sur le lieu de travail et le processus de décision quotidien.