• Au Brésil, les travaux ont été menés durant toute la durée de la phase de développement du projet. L’expérience auprès des élèves s’est étendue sur deux années scolaires, de mai 2016 à décembre 2017. Si l’équipe brésilienne a pris part aux deux cycles du projet, il n’y a pas eu de collecte de données quantitatives lors du second cycle en raison d’une différence de calendrier scolaire entre l’hémisphère sud et l’hémisphère nord. Les observations qualitatives sur le terrain se sont néanmoins poursuivies lors de la seconde année scolaire.

  • Les travaux de terrain aux Pays-Bas se sont déroulés de décembre 2015 à juillet 2016. L’équipe néerlandaise n’a entrepris qu’un seul cycle de collecte de données.

  • L’équipe française (Centre de recherches interdisciplinaires, CRI) a participé aux deux cycles du projet, le premier ayant porté sur une expérience en cours de sciences et le second en cours de sciences sociales. L’expérience n’a eu lieu que dans l’enseignement primaire et a principalement été menée dans des établissements publics, à l’exception d’un établissement privé. La collecte de données s’est déroulée de novembre 2015 à juin 2017. Il convient de signaler que tant dans les classes du groupe expérimental que dans celles du groupe de contrôle, les élèves avaient déjà travaillé au développement de leurs compétences en créativité et en coefficients de propension. Toutefois, seuls les enseignants du groupe expérimental ont pu bénéficier de l’accès aux ressources et référentiels de compétences de l’OCDE. L’expérience auprès des élèves s’est déroulée sur plusieurs mois lors du second semestre, à une fréquence d’au moins une fois par semaine. C’est par le biais du programme français du CRI intitulé Les Savanturiers et dont l’objectif consistait à promouvoir l’enseignement et l’apprentissage au moyen de la recherche scientifique, qu’a été mise en place l’expérience. En guise de pédagogie-signature, l’équipe française a donc utilisé l’apprentissage par la recherche (une variante de l’apprentissage par projet). Reportez-vous au chapitre 3 pour une analyse plus détaillée des différentes pédagogies-signatures.

  • L’équipe française La main à la pâte (Lamap) n’a pris part qu’au premier cycle de l’expérience pédagogique et de la collecte de données, cette dernière s’étant déroulée de décembre 2015 à janvier 2016. L’expérience pédagogique a été menée dans des établissements publics d’enseignement primaire dans les villes de Nancy, Troyes et Nogent-sur-Oise. La fondation Lamap a coordonné les travaux menés localement tandis que le Laboratoire Adaptations Travail-Individu (LATI, Université Paris-Descartes) a collecté les données relatives à la créativité. Dans l’équipe française (Lamap), tous les enseignants participant au projet se concentraient sur les sciences et l’expérience mise en oeuvre était axée sur l’esprit critique. En accordant une place privilégiée aux activités pratiques, l’expérience s’appuyait sur l’apprentissage par projet, qui était la pédagogie-signature habituellement utilisée dans le domaine des sciences par la fondation Lamap. Reportez-vous au chapitre 3 pour une analyse plus détaillée des pédagogies-signatures.

  • Les travaux en Hongrie ont été menés durant toute la durée de la phase de développement du projet. L’expérience pédagogique s’est déroulée sur deux années scolaires, de février 2016 à juin 2017. L’équipe hongroise a entrepris deux cycles de collecte de données. À l’exception de trois établissements privés, tous les autres établissements participant au projet étaient publics. En Hongrie, les coordinateurs locaux se sont concentrés sur un effectif scolaire composé d’élèves issus d’un milieu défavorisé, nombre d’entre eux étant de jeunes roms. L’équipe qui avait déjà mené des travaux auprès d’un réseau d’établissements et d’enseignants a renforcé sa pratique antérieure par l’ajout du matériel et des concepts proposés dans le cadre du projet. L’expérience qui s’est déroulée dans l’enseignement primaire et secondaire était axée sur les sciences et les mathématiques.

  • En Inde, les travaux ont eu lieu pendant toute la durée du projet, l’expérience pédagogique s’étant déroulée sur deux années scolaires de novembre 2015 à octobre 2016. La collecte de données n’a cependant été réalisée qu’à l’occasion du premier cycle et uniquement pour un sous-ensemble de mesures. Situés dans les villes de Delhi et de Bangalore, les établissements participants étaient des établissements publics sous la responsabilité de leur État respectif, des établissements subventionnés ou des établissements privés. Dans les faits, la majorité des établissements relevait du secteur public, à l’exception de deux établissements privés. La Learning Links Foundation a mené et coordonné les travaux à l’échelle locale, avec l’approbation des pouvoirs publics.

  • Les travaux menés en Fédération de Russie ont eu lieu pendant toute la durée du projet, l’expérience pédagogique s’étant déroulée dans l’enseignement primaire et secondaire sur deux années scolaires, de l’été 2016 au printemps 2017. L’équipe russe a entrepris les deux cycles de collecte de données.

  • En République slovaque, les travaux ont eu lieu durant une année scolaire, de novembre 2015 à juin 2016. L’équipe slovaque a participé au premier cycle de mise en oeuvre de l’étude et de collecte de données. Reposant sur un équilibre entre secteur public et secteur privé, l’expérience s’est déroulée dans des établissements publics, des établissements d’enseignement secondaire subventionnés par l’Église et des établissements privés. Le ministère de l’Éducation a financé le projet qui a été conduit par une université de recherche locale. Sur les 12 établissements participants, six étaient des établissements accueillant des stagiaires qui coopéraient régulièrement avec l’Université Constantin-le-Philosophe de Nitra et dans lesquels les étudiants de l’enseignement supérieur pouvaient se former à la profession d’enseignant.

  • En Espagne, l’expérience pédagogique s’est déroulée d’octobre 2016 à juin 2017. L’équipe espagnole (Madrid) n’a pris part qu’au deuxième cycle du projet et de la collecte de données. Coordonné par les autorités locales, le travail de terrain a été mené dans la région de Madrid. L’équipe locale a créé une communauté d’apprentissage virtuelle à l’intention des enseignants.

  • En Thaïlande, les travaux ont été menés pendant les deux cycles du projet et de la collecte de données sur deux années scolaires, et grâce à la collaboration entre le Bureau de la Commission pour l’éducation de base (OBEC), le ministère thaïlandais de l’Éducation et l’Equitable Education Fund (EEF)2. La collecte de données s’est déroulée de novembre 2015 à mai 2017. La majorité des classes provenait d’établissements publics (avec un très faible pourcentage d’établissements privés). Tous les établissements prenant part au projet OCDE-CERI l’ont fait sur la base du volontariat. La répartition des élèves entre le groupe de contrôle et le groupe expérimental a été réalisée en employant une approche d’échantillonnage aléatoire stratifié, tant au niveau de l’enseignement primaire que secondaire : la stratification reposant sur l’organisme en charge de la surveillance des établissements d’enseignement (soit le Bureau de la Commission pour l’éducation de base, soit un autre organisme), le score moyen de ces établissements au test national standardisé (élevé ou faible) et la taille de ces établissements (petite, moyenne ou grande). Les responsables politiques à l’échelle nationale ont exprimé un vif intérêt pour cette technique d’échantillonnage aléatoire, de manière à disposer de résultats plus fiables même s’il ne s’agit là que de résultats préliminaires avant la réalisation d’une étude de validation. Suite aux résultats de cette étude pilote, les décideurs thaïlandais ont mis en oeuvre des réformes politiques prolongeant cette initiative, ou du moins conformes à cette initiative, afin de développer la créativité et l’esprit critique — et, de manière plus générale, d’améliorer l’enseignement et l’apprentissage.

  • Au Pays de Galles, l’expérience pédagogique s’est déroulée d’octobre 2016 à juin 2017. L’équipe galloise a participé au second cycle de l’expérience pédagogique et de la collecte de données dans le cadre du dispositif national Lead Creative Schools, un programme de partenariat entre le gouvernement gallois et le Conseil des arts du Pays de Galles. Le projet n’a impliqué que des établissements publics. L’expérience reposait sur l’approche Creative Partnerships (voir le chapitre 3 pour de plus amples informations sur les pédagogies-signatures), le développement professionnel proposé aux enseignants ayant été assuré par l’équipe galloise du programme en partenariat avec la fondation Creativity, Culture and Education (CCE). Elle était également basée sur l’utilisation par les enseignants du référentiel des « cinq modes de pensée créative » (voir le chapitre 2) au lieu du référentiel mis au point par l’OCDE. L’expérience auprès des élèves a consisté en des projets créatifs interdisciplinaires axés sur la littératie ou la numératie et élaborés en collaboration avec des artistes. Elle s’est déroulée au printemps et a duré entre 6 et 12 semaines.

  • Les travaux menés au sein de l’équipe américaine (Montessori) ont eu lieu pendant toute la durée du projet. L’expérience pédagogique en lien avec le projet s’est déroulée sur l’année scolaire 2015-2016 dans des établissements d’enseignement primaire et secondaire. L’équipe a entrepris un cycle de collecte de données au printemps 2016, mais plusieurs difficultés liées au consentement des parents et des établissements ont empêché de mener une analyse quantitative solide. Le projet a été mené dans deux établissements publics Montessori des deux districts scolaires suivants : celui des Milwaukee Public Schools (Wisconsin) et celui de Lexington (un district rural de plus petite taille situé en Caroline du Sud). Le projet a été coordonné par le National Center for Montessori in the Public Sector (NCMPS).

  • Aux États-Unis (district scolaire de Vista Unified), les travaux ont eu lieu pendant toute la durée du projet, l’expérience pédagogique s’étant déroulée sur deux années scolaires, de novembre 2015 à juin 2017. L’équipe américaine (Vista) a entrepris les deux cycles de collecte de données tant dans l’enseignement primaire que secondaire dans les disciplines artistiques ainsi qu’en sciences, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM).