• Selon la définition de l’Organisation internationale du travail, une personne est considérée comme « employée » si elle effectue un travail en vue d’un salaire, d’un bénéfice ou d’un gain familial (en espèces ou en nature) pendant au moins une heure par semaine, ou si elle est temporairement absente du travail pour raison de maladie, de congé ou de conflit du travail. Les données des enquêtes de population active des pays de l’OCDE utilisées dans la présente section se fondent sur cette définition. L’indicateur de base de l’emploi utilisé ici est le ratio emploi/population (également appelé taux d’emploi), qui est la proportion de la population d’âge actif (entre 15 et 64 ans) exerçant un emploi salarié ou indépendant. Les taux d’emploi sont présentés par catégorie d’âge, sexe et niveau d’instruction.

  • L’indicateur de base du chômage utilisé ici est le taux de chômage – proportion de personnes sans emploi dans la population active en âge de travailler (15-64 ans). Les données présentées proviennent des enquêtes de population active des pays membres. Selon la définition standard du BIT qui est utilisée dans ces enquêtes, les chômeurs sont les personnes qui n’ont pas travaillé au moins une heure, en tant que salarié ou travailleur indépendant, au cours de la semaine de référence, qui sont immédiatement disponibles et qui ont pris des dispositions spécifiques pour rechercher un emploi durant les quatre semaines précédant l’enquête. Ainsi, les personnes qui ne sont pas en mesure de travailler en raison d’une déficience physique, qui ne cherchent pas activement un emploi parce qu’elles ont peu d’espoir d’en trouver un ou qu’elles poursuivent des études à plein-temps ne sont pas considérées comme chômeurs. Plusieurs ventilations sont présentées ci-après : par âge (15-24 ans, 25-54 ans et 55-64 ans), sexe et niveau d’instruction, et par durée de la période de chômage.

  • Dans tous les pays de l’OCDE, les mères de famille ont des difficultés à concilier leurs obligations familiales et un emploi rémunéré. Pour illustrer l’importance des obstacles qu’elles rencontrent, cette section présente des mesures des taux d’emploi des mères selon le nombre d’enfants qu’elles ont (un enfant et deux enfants et plus) et leur âge (moins de 3 ans, de 3 à 6 ans, de 6 à 14 ans) par rapport à ceux des femmes sans enfants. Les femmes travaillant à temps partiel sont comprises dans la catégorie des femmes occupant un emploi et les données ne sont pas exprimées sur la base d’un temps plein.

  • Cet indicateur mesure le coût direct pour les familles de l’accès à des structures d’accueil des enfants. Ces coûts englobent toute une série d’éléments : frais demandés par les prestataires, allègements fiscaux et prestations monétaires accordées aux parents pour la garde des enfants. Le chiffre des coûts s’obtient en comparant le revenu disponible, mesuré après déduction des dépenses de garde des enfants, d’une famille qui n’a pas recours à des structures d’accueil formelles à celui d’une famille analogue qui y a recours. Ces estimations sont ensuite ventilées entre les différents instruments utilisés par les pouvoirs publics pour réduire ces coûts, et présentées selon différentes caractéristiques des individus et des ménages, en mettant l’accent sur les parents dont les décisions d’emploi sont particulièrement sensibles aux incitations financières au travail : les parents isolés et les deuxièmes apporteurs de revenus qui ont de jeunes enfants.

  • La mesure du coin fiscal sur les salaires présentée dans cette section est la différence entre les coûts salariaux pour l’employeur d’un « ouvrier moyen » célibataire et le salaire net que perçoit le travailleur. Les impôts pris en compte sont l’impôt sur le revenu des personnes physiques, les cotisations obligatoires de sécurité sociale acquittées par l’employeur et le salarié, ainsi que la taxe sur les salaires pour les quelques pays où elle existe. Le montant de ces impôts et taxes est exprimé en pourcentage du coût total de main-d’oeuvre pour les entreprises, c’est-à-dire la somme des salaires bruts, des cotisations employeur à la sécurité sociale et des taxes sur les salaires. L’ouvrier moyen est un ouvrier qui travaille à plein-temps dans l’une des branches d’activité C à K de la Classification internationale type par industrie de toutes les branches d’activité économiques, CITI, Rév. 3.

  • Les prestations hors emploi se mesurent par la différence de revenu net entre une personne qui travaille et une personne sans emploi. Le principal indicateur auquel on fait référence ici est le taux net de remplacement, qui est le rapport du revenu net du ménage lorsque le chef de ménage ne travaille pas à celui qu’il percevait précédemment au titre de son emploi. Les taux marginaux effectifs d’imposition donnent des informations analogues sous une autre forme, en considérant les conséquences financières de l’entrée dans l’emploi ou de l’augmentation du temps de travail rémunéré. L’indicateur des taux effectifs d’imposition considéré ici se rapporte à une personne sans emploi depuis moins de 60 mois qui rentre dans l’emploi à différents niveaux de salaire.

  • Les performances scolaires peuvent être mesurées par les résultats du Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA), étude la plus rigoureuse menée à ce jour à l’échelle internationale pour évaluer les acquis des élèves à la fin de la scolarité obligatoire. En 2003, plus de 250 000 jeunes de 15 ans appartenant à 41 pays ont été soumis à des épreuves visant à évaluer dans un cadre indépendant les compétences des élèves dans différents domaines en assurant la comparabilité entre pays. Lors de la session 2003 du PISA, chaque élève participant a été soumis à des épreuves de mathématiques (3½heures) et de lecture, de sciences et de résolution de problèmes (1½ heure). Ces épreuves ne sont pas liées à des programmes nationaux spécifiques; il s’agit pour les élèves d’appliquer les connaissances acquises à l’école à des situations qu’ils pourraient rencontrer dans le monde réel, telles que définir un itinéraire, interpréter les instructions d’utilisation d’un appareil électrique, ou tirer des informations d’un tableau ou d’un graphique. Tous les résultats sont standardisés de telle sorte que la moyenne des scores pour l’ensemble des pays de l’OCDE et pour chacun de ces domaines de connaissances totalise 500 points. Les résultats de la vague 2003 dans les domaines de la lecture et des sciences peuvent être comparés à ceux de la vague 2000, même si les différences entre les enquêtes sont à considérer avec prudence.