• La croissance de la production devrait fléchir pour tomber à 2.5 % en 2015, mais revenir à 3 % en 2016. La baisse de l'investissement productif sera compensée par une accélération de la consommation et des exportations. Une croissance au rythme prévu sera suffisante pour faire diminuer le taux de chômage, même si l'inflation mesurée par les prix à la consommation restera modérée du fait du sous-emploi des capacités productives.

  • La croissance économique demeure hésitante en raison d'une faible demande extérieure et d'une confiance en repli sur le marché intérieur. Des paramètres fondamentaux solides, des conditions financières favorables et une amélioration progressive de l'environnement extérieur devraient néanmoins permettre à l'économie de se redresser régulièrement en 2015 et en 2016. Quoiqu'élevé par rapport à ses niveaux antérieurs, le taux de chômage demeure un des plus bas de l'Union européenne. L'inflation devrait demeurer supérieure à la moyenne de la zone euro.

  • Le redressement de la demande intérieure, tirée par la consommation des ménages et l'investissement productif, devrait continuer à stimuler l'activité économique, qui bénéficiera également du raffermissement progressif de la croissance des exportations. Ces perspectives demeurent cependant fragiles compte tenu de l'état dégradé de la confiance, de la faiblesse de la compétitivité et de l'assainissement budgétaire. Le taux de chômage devrait refluer lentement. L'inflation s'accélérera dans le courant de 2015, mais elle restera modeste du fait de tensions limitées sur les prix à l'importation.

  • Après un recul du PIB réel durant le premier semestre 2014, l’activité semble devoir reprendre progressivement. Néanmoins, la croissance restera modeste du fait du resserrement des politiques monétaire et budgétaire, de la faiblesse de la demande extérieure et de l’investissement, et des goulets d’étranglement qui persistent dans les infrastructures. L’inflation ne connaîtra qu’un lent recul, car le relèvement des prix administrés, longtemps différé, entraînera sans doute momentanément l’inflation à la hausse.

  • Portée par une croissance vigoureuse récente, la progression du PIB réel devrait s’accélérer tout au long de l’année 2015, sous l’effet de la hausse des exportations et de l’investissement productif. Les exportations bénéficieront d’une accélération de la croissance sur les marchés étrangers et de la dépréciation récente de la monnaie. L’investissement productif devrait s’intensifier avec l'augmentation de la demande, favorisant ainsi l’accroissement des capacités et la compétitivité des coûts. L’activité pourrait quelque peu ralentir en 2016 lorsque la montée des taux d’intérêt commencera à faire sentir ses effets, que la consommation sera freinée par le désendettement des ménages et que l’investissement résidentiel se détendra. Une fois l’excédent de capacités entièrement résorbé, l’inflation devrait revenir à 2 %, après un repli temporaire en 2015.

  • La croissance économique rapide que connaissait le Chili s'est fortement ralentie depuis la mi-2013 et ne devrait se raffermir que modérément à court terme. La baisse des cours du cuivre et de la demande chinoise a entraîné une diminution des termes de l'échange, de la confiance des entreprises et de l'investissement. Une reprise modérée est attendue en 2015 et 2016, soutenue par une politique monétaire accommodante, une politique budgétaire expansionniste et une demande extérieure plus vigoureuse.

  • La croissance a fléchi quelque peu en 2014 dans le contexte du processus de correction en cours sur le marché de l'immobilier et de l'atonie de la demande qui en résulte dans les secteurs d'amont. Les autorités ont adopté une série de mesures destinées à soutenir la croissance, et l'investissement dans les infrastructures et le logement social devrait s'accélérer pour satisfaire les besoins d'urbanisation. La croissance devrait continuer à fléchir légèrement au cours des deux années et être ramenée à 7 % environ. L'excédent des paiements courants devrait augmenter un peu, pour atteindre environ 2.75 % du PIB.

  • La croissance économique est vigoureuse mais devrait se modérer en 2015, à mesure que la baisse des prix à l'exportation pèsera sur la croissance de l'investissement et des exportations. La consommation privée marque le pas en raison du durcissement des conditions de crédit. En 2016, la croissance va se redresser de nouveau avec l'accélération de l'investissement dans les infrastructures et la montée en régime de la demande étrangère. L'inflation demeurera stable aux alentours de l'objectif visé, en l’absence d’accumulation sensible de tensions liées à une demande excédentaire, tandis que le chômage se stabilisera aux alentours de 9½ per cent.

  • La reprise devient plus équilibrée, les conditions financières porteuses, les dépenses publiques, le raffermissement de la confiance et la hausse des revenus soutenant la demande intérieure en 2014 et en 2015. La solidité de la demande intérieure contrebalance les vents contraires que fait souffler le fléchissement à court terme des marchés extérieurs sur les exportations tchèques. Lorsque celles-ci se redresseront également, le volant de ressources inemployées dans l'économie diminuera, ce qui portera l'inflation à 2 % à l'horizon 2016.

  • La croissance économique reste morose. Toutefois, elle devrait être soutenue par le redressement attendu de la demande intérieure en 2015, couplé à une politique monétaire accommodante et une amélioration plus globale des conditions financières. La progression de la demande extérieure devrait être modeste, pour s’accélérer ensuite au cours de l’année 2016.

  • La croissance économique devrait se raffermir progressivement. La consommation privée sera tirée par la forte hausse des salaires et le repli du chômage. Toutefois, les exportations seront freinées par une croissance atone dans certains des principaux partenaires commerciaux de l’Estonie et par une baisse de sa compétitivité-coûts, due à une forte progression des salaires.

  • La croissance de la zone euro s’est effondrée en cours d’année 2014 et l’inflation – déjà négative dans certains pays – continue de baisser, signe de capacités excédentaires considérables. L’activité économique devrait reprendre lentement à mesure que la confiance regagnera du terrain et que les incertitudes sur le bilan des banques se dissiperont. Pour autant, la croissance demeurera faible en raison de l’ampleur de la dette publique et privée, de conditions de crédit restrictives et d’un fort taux de chômage. Un certain nombre de pays demeurent vulnérables aux désordres financiers ou à d’autres chocs négatifs. Le chômage élevé et l’ample volant de capacités excédentaires ne reflueront que lentement, entretenant ainsi les pressions désinflationnistes.

  • La production devrait reculer en 2014pour la troisième année consécutive. La hausse du chômage et les incertitudes croissantes minent la confiance des entreprises et des consommateurs. Le resserrement budgétaire pèse également sur l’activité économique. Le redressement de la demande intérieure et extérieure devrait prendre du temps, compte tenu d’une timide progression des revenus qui freine la consommation, d’une croissance mondiale qui continue de stagner et d’un important excédent de capacités inutilisées qui retarde le redémarrage de l’investissement.

  • Après une stagnation au premier semestre de 2014, l’activité économique s’est redressée légèrement pendant l’été. La croissance du PIB réel devrait se poursuivre à un rythme modeste en 2015 et s’accélérer modérément en 2016, augmentant de seulement 0.4 % en 2014, de 0.8 % en 2015 et de 1.5 % en 2016. L’amélioration de la conjoncture mondiale, un taux de change favorable, la baisse des prix de l’énergie et un ralentissement marqué de l’assainissement budgétaire seront autant d’évolutions propices à la croissance. Les retombées bénéfiques des réformes structurelles en cours et annoncées sont significatives, mais ne se manifesteront pleinement qu’à moyen terme.

  • La croissance économique est modeste en Allemagne, ce qui s’explique par l’apathie de l’activité chez ses partenaires commerciaux de la zone euro et par la moindre augmentation de la demande dans les économies émergentes. La croissance du PIB devrait gagner progressivement de la vigueur en 2015 et 2016 grâce à la bonne santé du marché du travail et à la poursuite d’une politique monétaire très expansionniste, deux facteurs propres à stimuler la consommation privée et l’investissement résidentiel. Le taux de chômage devrait rester faible, selon les prévisions, et la hausse des prix à la consommation devrait s’accélérer légèrement.

  • Après six années de profonde récession, la croissance devrait être positive en 2014 et gagner encore en ampleur en 2015/16. La reprise sera tirée par la vigueur des exportations et par un raffermissement de l’investissement, à la faveur d’une amélioration de la compétitivité. Le taux de chômage devrait progressivement diminuer, mais restera néanmoins proche de 24 % en 2016. Compte tenu de l’importance des capacités excédentaires, les prix et les salaires poursuivront leur baisse, mais à un rythme plus lent.

  • La croissance devrait marquer le pas, les conditions de crédit restrictives et un environnement économique incertain limitant l’investissement et la relance budgétaire étant de surcroît sur le point de prendre fin. L’inflation devrait converger progressivement vers sa cible de 3 % et le chômage se stabiliser pendant la période considérée. Le dynamisme des exportations permettra de soutenir un excédent courant relativement important.

  • Le redressement consécutif à la crise financière se poursuit en Islande. La croissance économique s’est renforcée au second semestre de 2014 et le PIB se rapproche de son point culminant d'avant la crise. Le reflux de l'inflation, la stabilité du taux de change, le recul du chômage et l'amélioration de la situation budgétaire sont autant de signes de normalisation macroéconomique. La consommation privée et l'investissement des entreprises resteront les moteurs de la reprise. Les exportations devraient augmenter régulièrement malgré le recul de la compétitivité, mais moins vite que les importations, de sorte que le solde des paiements courants va se dégrader peu à peu.

  • L'activité devrait connaître une reprise progressive. L'investissement productif repart rapidement, la confiance des entreprises étant dopée par la dissipation des incertitudes politiques et l'engagement du gouvernement en faveur de la simplification administrative. De même, les efforts déployés pour remettre sur les rails d'importants projets d'infrastructure actuellement à l'arrêt commencent à payer. Il faudra mener des politiques budgétaire et monétaire restrictives pour contenir l'inflation, mais celles-ci freineront également la demande intérieure. Le déficit courant se creusera légèrement avec le raffermissement de la demande intérieure, mais restera viable.

  • La croissance économique a continué de ralentir parallèlement au fléchissement de l'investissement et des exportations, même si la consommation des ménages résiste. Le déficit de la balance courante s'est à nouveau creusé, entraînant une dépréciation notable de la rupiah. La croissance devrait rester modérée sur toute l’année 2015 avant de se redresser quelque peu en 2016, à la faveur surtout d’une accélération de l'investissement et d’un raffermissement de la consommation.

  • Après un vigoureux mouvement de reprise en 2014, l’économie irlandaise devrait continuer de croître fortement au cours des deux prochaines années. L’investissement productif et les exportations continueront d’être les moteurs de l’activité. L’amélioration de l’emploi et le recul du chômage absorberont les capacités excédentaires et entraîneront une hausse modérée des prix et des salaires.

  • Après un fléchissement marqué mais temporaire en 2014, la croissance devrait se redresser et atteindre environ 3 % en 2015 et 3.5 % en 2016, ce qui devrait éviter une montée du chômage. Le rebond de la demande intérieure attendu après la fin du conflit à Gaza ainsi que le renforcement prévu de l’environnement extérieur et l’affaiblissement récent du taux de change vont soutenir l’activité. L’économie devrait aussi bénéficier de taux d’intérêt toujours bas et d’une pause dans le processus d’assainissement budgétaire en 2015.

  • Après s'être contractée pendant la plus grande partie de 2014, on prévoit que l'économie retrouve à la mi-2015 une croissance qui s'accélérera quelque peu en 2016. La politique monétaire de la BCE devrait assouplir les conditions de financement et faciliter une reprise du crédit bancaire favorable à l'investissement. Le redressement prévu des marchés d'exportation de l'Italie contribuera aussi au rebond de la croissance. L'incidence de la politique budgétaire sera globalement modeste en 2015, les allégements fiscaux étant compensés par des coupes dans les dépenses. Le chômage commencera à diminuer en 2016, mais sera encore élevé, tandis que la progression des salaires restera sans doute modérée.

  • Le rythme de croissance de la production s'est ralenti à quelque ½ pour cent en 2014 en partie du fait du relèvement de la taxe sur la consommation. Il devrait s'accélérer pour atteindre environ ¾ pour cent en 2015 et 1 % en 2016 grâce à l'amélioration du marché du travail et à de nouvelles mesures d'assouplissement monétaire. L'affaiblissement du yen devrait contribuer à faire progresser les exportations et à rapprocher le taux d'inflation de l'objectif de 2 %.

  • À la suite du recul de la consommation privée intervenu au printemps 2014, l'économie rebondit progressivement, en partie grâce à l'assouplissement de la politique monétaire, aux mesures de relance budgétaire et aux initiatives prises pour stimuler le marché du logement. La production devrait augmenter à un rythme d’environ 4 % en 2015-16, contribuant à réduire l'ample excédent des paiements courants de la Corée et à rehausser l'inflation pour la porter dans la fourchette de 2.5 % à 3.5 % retenue comme objectif.

  • Après un ralentissement modeste en 2014, la reprise s’accélérer, bénéficiant d'un rebond de l'investissement et d'une amélioration des perspectives d’exportation. L'activité économique sera également soutenue par les dépenses des ménages, moins toutefois que par le passé.

  • La croissance connaîtra un léger fléchissement en 2015, puis ne regagnera qu'en partie le terrain perdu en 2016, car les exportations vont être freinées par le nouveau régime de taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de l'Union européenne (UE) pour le commerce électronique, qui va faire passer la taxe du pays du vendeur au pays de l'acheteur, tandis que le relèvement des taux de TVA pèsera sur la demande. L'augmentation de la TVA se traduira aussi par une hausse des prix à la consommation, qui risque de se répercuter sur les salaires à travers le mécanisme d'indexation rétrospective.

  • Un rebond marqué des exportations, le raffermissement de la confiance et la relance budgétaire ont alimenté la reprise, le secteur manufacturier entraînant dans son sillage d'autres secteurs. La reprise devrait monter en régime, la croissance s'établissant légèrement au-dessus de 2.5 % en 2014 et aux alentours de 4 % en 2015, avant de se renforcer encore en 2016.

  • La reprise a été inégale en raison des fluctuations de l’investissement productif, mais la consommation privée a amorcé une reprise. La croissance devrait connaître une légère hausse avec l’amélioration graduelle de la demande intérieure, mais les difficultés d’accès des PME au crédit et la faible liquidité des bilans des ménages représentent de sérieux obstacles. Conséquence d’une reprise plutôt tiède, l’inflation devrait rester modérée. À plus de 10 % du PIB, l’excédent de la balance courante témoigne de solides exportations et en partie, d’une demande intérieure timide.

  • La croissance économique devrait se tasser pour s’établir à un taux plus durable de 2 ¾ pour cent à l’horizon 2016, avec l’essoufflement de la dynamique induite par la reconstruction post-sismique dans la région de Canterbury, le repli de la demande intérieure face à la baisse des prix à l’exportation et l’orientation plus restrictive des politiques macroéconomiques. Le taux de chômage devrait néanmoins diminuer et les salaires progresser modestement. Compte tenu de l’absorption intégrale du volant de capacités inemployées dans l’économie, la hausse des prix à la consommation devrait s’établir à 2 % en 2016.

  • L’économie de la Norvège continentale a été en partie à l’abri des turbulences financières mondiales et de la volatilité des prix du pétrole, ce qui reflète le bon fonctionnement du cadre budgétaire de gestion des revenus pétroliers. L’activité devrait conserver sa dynamique en dépit de la baisse des prix du pétrole et des investissements dans le secteur pétrolier sur le court terme. La demande des ménages restera solide, sous l’effet de la progression régulière de l’emploi et de la hausse du patrimoine net des ménages. Les exportations non pétrolières et l’investissement des entreprises se raffermiront à mesure que la situation économique mondiale se redressera.

  • La croissance du PIB réel devrait s’établir en moyenne à 3.3 % en 2014, avant de revenir à 3 % en 2015, puis de rebondir en 2016 pour remonter à 3 ½ pour cent, dans un premier temps sous l’effet d’un renforcement de la demande intérieure et d’une reprise progressive des marchés à l’exportation. L’inflation globale devrait rester faible pendant un bref laps de temps, avant d’enregistrer une légère hausse liée à la résorption du volant de ressources inutilisées.

  • La croissance s’accélèrera au cours des deux années à venir. En 2015, la poursuite de la reprise sera tirée principalement par une nouvelle amélioration des résultats à l’exportation alors que la contribution de la demande intérieure progressera en 2016, sous l’effet d’un redémarrage de l’investissement et de la consommation privée. Le chômage devrait poursuivre son recul mais restera élevé, pesant sur les augmentations des salaires et des prix. La faiblesse très marquée de l’inflation soutiendra la compétitivité, mais desservira les efforts de désendettement des entreprises.

  • L'économie russe a atteint son niveau plancher, évitant de peu une récession. La baisse du cours du pétrole et les tensions en relation avec le conflit en Ukraine sapent la confiance des investisseurs et des consommateurs. Le rouble s'est fortement déprécié sous l'effet de ces deux facteurs, ce qui a préservé l'activité dans une certaine mesure. La vigueur de la reprise dépendra de la flexibilité de l'économie et de sa capacité à accroître ses échanges avec les pays qui n'appliquent pas de sanctions à la Russie. Une telle réorientation du commerce prend du temps, si bien que le PIB réel devrait stagner l'année prochaine, avant de remonter lentement aux alentours de 1 ½ pour cent en 2016, sur fond de reprise de l'investissement correspondant au remplacement des importations par des produits nationaux.

  • La croissance économique devrait s’accélérer et son assise devrait s’élargir sur fond de redressement de la demande. La consommation des ménages est montée en régime en 2014 et elle devrait demeurer forte en 2015 et 2016, grâce à la progression de l’emploi et des salaires réels. Les exportations et l’investissement vont se renforcer parallèlement à l’amélioration de l’environnement international.

  • La croissance restera terne en 2015 en dépit du dynamisme des exportations. Les mesures d’assainissement budgétaire et la morosité du marché du travail pèsent sur la consommation, tandis que les restructurations, le désendettement et une activité de crédit atone freinent l’investissement. La croissance s’accélérera en 2016, à mesure que ces difficultés se dissiperont et que la demande intérieure se redressera. Le chômage reculera lentement et l’inflation devrait être faible compte tenu du volant important de ressources économiques qui resteront inutilisées jusqu’en 2016.

  • Au premier semestre de 2014, l’économie a ralenti et l’inflation augmenté, avant que la croissance ne rebondisse avec la fin des multiples conflits sociaux. Elle devrait s’accélérer grâce à la reprise des exportations en 2015 et en 2016, elle-même favorisée par un rand faible et par le raffermissement des échanges mondiaux. La consommation privée se redressera lentement avec la hausse des revenus réels, tandis que l’investissement privé sera freiné par la faible utilisation des capacités. Le volant de ressources économiques inemployées devrait faire retomber l’inflation à l’intérieur de la fourchette cible fixée par la Banque de réserve.

  • La reprise devrait s’affermir progressivement au cours des deux prochaines années. La consommation privée sera soutenue par l’amélioration du marché du travail et un regain de confiance. L’investissement se redressera à la faveur d’une embellie des perspectives. À l’exportation, les résultats continueront de s’améliorer grâce aux gains de compétitivité. Le taux de chômage devrait reculer peu à peu à mesure que la reprise s’accélérera, mais il restera élevé tout au long de la période considérée. L’excédent de capacités continuera de limiter la hausse des salaires et de maintenir l’inflation à un niveau très bas.

  • La croissance du PIB réel devrait s’accélérer à mesure que les exportations gagneront en dynamisme et que la consommation continuera de progresser régulièrement et ce, malgré le ralentissement de l’investissement résidentiel privé. La création d’emplois permettra de faire peu à peu refluer le chômage, sur fond d’accroissement de la main-d’œuvre. L’orientation plus accommodante adoptée par la Riksbank depuis la mi-2014 et la résorption progressive des excédents de capacité devraient contribuer à pousser l’inflation à la hausse.

  • La croissance économique devrait s’accélérer peu à peu en 2015-16. Après un récent accès de faiblesse, la consommation semble devoir repartir à la faveur d’un regain de confiance et d’une hausse des salaires réels dans un contexte d’amélioration soutenue de l’emploi. Les exportations devraient bénéficier de la dépréciation de la monnaie et du raffermissement progressif de la croissance mondiale. La faiblesse des prix des produits de base et les excédents de capacité qui subsistent dans l’économie ont retardé la sortie de la déflation.

  • La croissance s'est essoufflée en 2014. Dans un contexte marqué par l'ampleur du déficit de la balance courante, la volatilité accrue des flux de capitaux et les incertitudes politiques, les mesures prises pour freiner la demande intérieure ont entraîné un ralentissement brutal de la consommation et de l'investissement du secteur privé. Ce ralentissement a été compensé dans une certaine mesure par un redressement des exportations. Sur fond de vives tensions géopolitiques régionales et de reprise molle en Europe, les exportations devraient rester en demi-teinte et la croissance du PIB, à 3 ¼ pour cent en 2015 et 4 % en 2016, devrait être relativement modeste pour la Turquie. Le déficit des paiements courants devrait rester supérieur à 5 % du PIB et, compte tenu de l'ampleur des besoins de refinancement à court terme de sa dette extérieure, la Turquie est exposée aux changements de perception des investisseurs internationaux.

  • La croissance, qui a été stimulée par de fortes créations d'emplois, devrait continuer à un rythme soutenu en 2015 et 2016, portée par la vigueur de la consommation privée et de l'investissement. L’excédent de capacités se réduisant, une accentuation graduelle des tensions inflationnistes est prévue. On suppose donc que l'orientation de la politique monétaire commencera à se normaliser à la mi-2015 pour contenir l'inflation.

  • La croissance de l’économie américaine devrait se poursuivre à un rythme régulier en 2015 et 2016. De fortes hausses de l’emploi privé continueront de faire baisser le taux de chômage, même si des poches de sous-emploi persisteront quelque temps. La demande devrait connaître une certaine accélération, portée par les conditions monétaires et les marchés d’exportation, à mesure que l’effet de freinage exercé par l’assainissement budgétaire se dissipera et que l’accroissement du patrimoine net des ménages donnera un nouvel élan aux dépenses privées.