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La croissance économique est forte, mais des défis demeurent sur le plan social et celui de la gouvernance. Les revenus convergent rapidement vers les niveaux observés dans d'autres économies de marché émergentes.
L’Inde est l'économie du G20 qui connaît la croissance la plus rapide depuis 2014. Si le PIB par habitant à PPA se situait encore à 56 % de la moyenne de l’ensemble constitué par le Brésil, l’Inde, l’Indonésie, la Chine et l’Afrique du Sud (et à 17 % de la moyenne de l'OCDE) en 2018, le rythme de convergence s’est accéléré. L’Inde est devenue un acteur clé de l'économie mondiale, avec des performances exceptionnelles à l’exportation dans certains secteurs.
L’économie a connu une croissance robuste au cours des cinq dernières années. En 2017, le taux de croissance a dépassé 4 % et ce rythme s’est maintenu en 2018. La croissance a d’abord été tirée par les exportations puis par l’investissement. À la faveur de l’embellie de l’emploi, la reprise a gagné les secteurs de la consommation privée et de l’investissement résidentiel, une tendance encore renforcée par la croissance à deux chiffres des salaires. Qui plus est, l’économie rencontre des contraintes de capacités croissantes, synonymes de hausse des importations et d’érosion de l'excédent de la balance courante.
La phase d'expansion actuelle, qui a commencé à la fin de 2012, est maintenant la plus longue que le Japon ait connue depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, même si ce n'est pas la plus rapide. La croissance de la production s'est redressée, passant d'un rythme annuel de 0.5 % au cours de la période 1997-2012 à 1.3 % depuis le lancement de l'« Abenomics », la stratégie économique du Premier ministre japonais Shinzo Abe. Parallèlement, la déflation persistante a cédé la place à une inflation positive, quoique faible, ce qui a contribué à hisser le taux de croissance nominale à un niveau de 1.7 %. Mesurée par habitant, la croissance de la production a convergé vers le rythme observé à l'échelle de l'ensemble de la zone OCDE.
Belgium performs well in many economic and well-being dimensions, but risks are building up. Maintaining the reform momentum will boost the resilience of the Belgian economy. Rebuilding fiscal buffers should remain a priority to cope with population ageing. Strong mortgage credit growth and easing of lending standards require adequate prudential measures. The employment rate remains low and changes in the nature of work can exacerbate existing gaps according to socio-economic status or regions. Rising skill shortages in some sectors signal a need to better align skills with labour market needs. Better work incentives could be achieved through reforming both unemployment and in-work benefits. Boosting medium-term growth requires higher productivity growth through faster technological diffusion and ensuring that firms are more exposed to competition.
SPECIAL FEATURE: ADDRESSING LABOUR MARKET CHALLENGES
La Belgique obtient de bons résultats dans de nombreuses dimensions économiques et du bien-être, mais les risques sont en train de s’accumuler. Entretenir la dynamique des réformes permettra de stimuler la résilience de l’économie belge. La reconstitution des marges de manœuvre budgétaires doit rester une priorité pour faire face au défi du vieillissement de la population. La forte croissance du crédit immobilier et un relâchement des critères de prêts nécessitent des mesures prudentielles adéquates. Le taux d’emploi reste modeste et les mutations de la nature du travail peuvent accentuer les écarts existants selon le statut socio économique ou la région d’emploi. L’augmentation des pénuries de main-d’œuvre dans certains secteurs sont le signe qu’il faut mieux faire coïncider les compétences avec les besoins sur le marché du travail. Une réforme des allocations de chômage et des prestations liées à l’exercice d’un emploi permettrait d’augmenter les incitations au travail. Stimuler la croissance à moyen terme nécessite des gains de productivité via une diffusion plus rapide des technologies et une plus grande exposition des entreprises à la concurrence.
THÈME SPÉCIAL : RÉPONDRE AUX DÉFIS DU MARCHÉ DU TRAVAIL
La Norvège affiche l’un des niveaux de vie les plus élevés du monde. Ses résultats au regard de la plupart des indicateurs du bien-être sont meilleurs que ceux d’autres pays. Les classements élevés obtenus sur le plan du bien-être subjectif, de l’emploi et des revenus et le faible niveau des inégalités montrent que le pays a globalement bien réussi à atteindre les objectifs sociétaux qui sont au cœur du modèle nordique. Le PIB par habitant, qui ressort à quelque 60 000 USD, est supérieur à celui de la plupart des autres pays avancés.
Comparée à d’autres économies de marché émergentes, l’économie de la Malaisie a réalisé de très bons résultats ces dernières années, et le pays rattrape rapidement les niveaux de vie observés dans les pays de l’OCDE. Son PIB par habitant en 2017 (d’environ 27 000 USD aux prix de 2011 à PPA) approchait ainsi les deux tiers de la moyenne de l’OCDE et excédait le niveau mesuré au Mexique, en Turquie et au Chili. La résilience de la Malaisie aux chocs extérieurs s’est renforcée grâce à la diversification de ses exportations de produits et à une plus grande prudence de ses politiques macroéconomiques.
L’édition 2019 des Comptes nationaux des pays de l’OCDE, Comptes des administrations publiques est une publication annuelle de l’OCDE, consacrée aux finances publiques et basée sur le Système de Comptabilité Nationale 2008 (SCN 2008). La publication comprend des tableaux avec les agrégats et les soldes des administrations publiques pour les comptes de production, de revenu et les comptes financiers. Elle comprend également les recettes détaillées d’impôts et de cotisations sociales ainsi que la ventilation des dépenses des administrations publiques par fonction, selon la classification harmonisée au niveau international CFAP.
The 2019 edition of National Accounts of OECD Countries, General Government Accounts is an annual publication, dedicated to government finance which is based on the System of National Accounts 2008 (SNA 2008). It includes tables showing government aggregates and balances for the production, income and financial accounts as well as detailed tax and social contribution receipts and a breakdown of expenditure of general government by function, according to the harmonised international classification, COFOG.
The Irish economy has continued to expand strongly, consolidating its post-crisis recovery. Nonetheless, uncertainty remains elevated and legacies of the financial crisis continue to threaten economic resilience. Fiscal prudence is required, given rising fiscal costs from ageing, emerging capacity constraints and international tax policy changes that could weaken tax receipts. The authorities should broaden the property tax and Value Added Tax bases, ensure environmental costs are better reflected in prices and improve the governance around public spending, particularly in healthcare. At the same time, technological change is transforming the Irish economy, leading to new jobs and innovative products that benefit consumers. Further technological adoption by firms will boost productivity if complementary skills in the workforce are cultivated. There is significant scope for greater participation in lifelong learning, which should be encouraged through well-targeted training programmes and ensuring individuals are able to take part, for instance by expanding childcare supply. To ensure the benefits of technological progress for the economy are fully realised and shared, policy settings in other areas, such as competition and the labour market, also need to be revisited.
SPECIAL FEATURE: TECHNOLOGICAL DIFFUSION
Environment at a Glance 2020 presents a digest of major environmental trends in areas such as climate change, biodiversity, water resources, air quality and circular economy. Analysis is based on indicators from the OECD Core Set of Environmental Indicators – a tool to evaluate environmental performance and to track the course towards sustainable development. The report uses the latest comparable data received from OECD members and compiled from other international sources.
We live in a period of profound systemic change, and as in similar periods in the past, there is bound to be considerable instability and uncertainty before the new society and economy take shape. We have to identify actions that will shape change for the better, and help to build resilience to the inevitable shocks inherent in, and generated by, the complex system of systems constituted by the economy, society and the environment. These challenges require updating the way policies are devised and implemented, and developing more realistic tools and techniques to design those policies on the basis of appropriate data. In Systemic Thinking for Policy Making world experts from the OECD and International Institute for Applied Systems Analysis (IIASA) pool their expertise and experience to propose new approaches to analysing the interconnected trends and issues shaping today’s and tomorrow’s world. The authors argue that to tackle planetary emergencies linked to the environment, the economy and socio-political systems, we have to understand their systemic properties, such as tipping points, interconnectedness and resilience. They give the reader a precise introduction to the tools and techniques needed to do so, and offer hope that we can overcome the challenges the world is facing.
Les Comptes nationaux des pays de l'OCDE, Principaux agrégats couvrent le PIB suivant les trois optiques (dépenses, production et revenus), le revenu disponible, l'épargne et la capacité/besoin de financement, la population et l'emploi. Il comprend aussi des tableaux comparatifs basés sur les parités de pouvoir d'achat et taux de change. Les données couvrent tous les pays de l'OCDE et le groupe de pays Union européenne. Les tableaux sont exprimées en monnaie nationale. Ces statistiques sont basées sur le Système de Comptabilité Nationale 2008 (SCN 2008) pour tous les pays.
The National Accounts of OECD Countries, Main Aggregates covers expenditure-based GDP, output-based GDP, income-based GDP, GDP per capita, disposable income, saving and net lending, population and employment. It includes also comparative tables based on purchasing power parities (PPPs) and exchange rates. Data are shown for all OECD countries and the Euro area. Country tables are expressed in national currency. Data are based on the System of National Accounts 2008 (2008 SNA).
How’s Life? charts whether life is getting better for people in 37 OECD countries and 4 partner countries. This fifth edition presents the latest evidence from an updated set of over 80 indicators, covering current well-being outcomes, inequalities, and resources for future well-being. Since 2010, people’s well-being has improved in many respects, but progress has been slow or deteriorated in others, including how people connect with each other and their government. Large gaps by gender, age and education persist across most well-being outcomes. Generally, OECD countries that do better on average also feature greater equality between population groups and fewer people living in deprivation. Many OECD countries with poorer well-being in 2010 have since experienced the greatest gains. However, advances in current well-being have not always been matched by improvements in the resources that sustain well-being over time, with warning signs emerging across natural, human, economic and social capital. Beyond an overall analysis of well-being trends since 2010, this report explores in detail the 15 dimensions of the OECD Better Life Initiative, including health, subjective well-being, social connections, natural capital, and more, and looks at each country’s performance in dedicated country profiles.
Le rapport Objectif croissance, dont la version complète est actualisée tous les deux ans, est consacré aux réformes structurelles jugées prioritaires pour rehausser les revenus dans les pays de l'OCDE et dans certaines économies non membres de l'Organisation (l'Afrique du Sud, l'Argentine, le Brésil, la Colombie, le Costa Rica, la Fédération de Russie, l'Inde, l'Indonésie et la République populaire de Chine). La sélection des priorités et le suivi des mesures de réforme s'appuient sur des indicateurs comparables au niveau international, qui permettent aux pays d'évaluer leurs performances économiques et leurs politiques structurelles dans un large éventail de domaines. Outre des recommandations précises correspondant aux priorités action identifiées, ainsi qu'une description des suites éventuelles données aux recommandations antérieures ces dernières années, le rapport contient des notes par pays et, depuis 2017, met l'accent sur la croissance inclusive. L'édition 2019 du rapport inclut également un chapitre spécial sur les trains de réformes qui stimulent la croissance tout en assurant la durabilité environnementale, ce qui constitue un nouveau prolongement du cadre d'Objectif croissance.
Sufficient and affordable access to different sources of finance is crucial to enable SMEs and entrepreneurs to contribute to inclusive growth. The 9th edition of the Scoreboard on Financing SMEs and Entrepreneurs provides data from 48 countries around the world on SME lending, alternative finance instruments and financing conditions, as well as information on policy initiatives to improve SME access to finance.
Lending conditions remained broadly favourable in the run-up to the COVID-19 outbreak, despite some early signals of tightening. Nevertheless, SME bank credit increased only at a modest pace in many countries and declined in some others in 2018. At the same time, the take-up by SMEs of other sources of finance, including leasing and factoring, equity crowdfunding and venture capital investments expanded significantly, suggesting that SMEs are increasingly turning to a combination of instruments.
The thematic chapter provides an overview of the evolution of SME financing policies over the last decade, from the immediate post-crisis period and the early recovery years, to the most recent policy trends.
In increasingly knowledge-based societies and economies, data are a key resource. Enhanced access to publicly funded data enables research and innovation, and has far-reaching effects on resource efficiency, productivity and competitiveness, creating benefits for society at large. Yet these benefits must also be balanced against associated risks to privacy, intellectual property, national security and the public interest.
This report presents current policy practice to promote access to publicly funded data for science, technology and innovation, as well as policy challenges for the future. It examines national policies and international initiatives, and identifies seven issues that require policy attention.