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Cette Ligne directrice décrit deux méthodes. Ces tests sont applicables uniquement à des substances insolubles dans l’eau (solubilité < 10-6g/l).
La première (méthode A) sert à fournir des informations sur le transport et la sédimentation de particules insolubles dans l’eau et l’air. Il y a plusieurs méthodes standards disponibles qui répondent aux conditions de sensibilité : la sédimentation, la centrifugation ou le compteur Coulter. L'échantillon est soumis à un examen au microscopique à lumière ordinaire pour déterminer la nature approximative de ses particules. Des données sont obtenues pour 3 domaines de taille différents : > 200 µm, < 2 µm et de 2 à 200 µm. La méthode A, qui détermine le rayon hydrodynamique effectif Rs (seulement pour 2 μm < Rs < 100 μm), sera utilisée pour les produits particulaires qu'ils soient fibreux ou non fibreux.
La méthode B est employée dans le cas spécial des matériaux qui peuvent prendre la forme de fibre ; elle est plus spécialisée, peu fréquemment requise et implique un examen microscopique. La microscopie électronique de balayage (MEB) ou de transmission (MET) sont exigées. Il n'y a aucun procédé standard actuellement. La longueur totale (l) et le diamètre (d) des fibres de d≥ 0.1µm et l≥ 5µm sont demandés. Deux histogrammes sont préparés basés sur l'examen d’au moins 50 fibres chacun.
Cette Ligne directrice décrit les méthodes permettant la détermination des constantes de dissociation dans l'eau. La dissociation est le partage réversible en deux ou plusieurs espèces chimiques qui peuvent être ioniques.
La détermination de la constante de dissociation exige une mesure des concentrations des formes dissociées et non dissociées de la substance chimique. A partir d'une connaissance de la stoechiométrie de la réaction de dissociation la constante appropriée peut être déterminée. Dans le cas particulier décrit dans cette directive, la substance se comporte comme acide ou base, et il est plus facile d’effectuer la détermination en mesurant les concentrations relatives des formes ionisées et non-ionisées de la substance et le pH de la solution. Le rapport entre ces termes est donné dans l'équation donnant le pKa. Quelques composés montrent plus d'une constante de dissociation. Certaines des méthodes décrites sont également appropriées aux dissociations non-acide/basse. Il y a deux façons de déterminer le pKa. L’une consiste à titrer une quantité connue de substance par un acide ou une base de référence selon le cas; l'autre consiste à déterminer les concentrations relatives des formes ionisées et non-ionisées ainsi que leurs variations en fonction du pH. Les méthodes basées sur ces principes peuvent être classées comme procédures de titration, spectrophotométriques et conductimétriques.