• Spanish

    Après un vif rebond au second semestre de 2021, le PIB devrait croître de 3.6 % en 2022, puis de 1.9 % en 2023. L’accord récemment conclu avec les créanciers extérieurs réduira l’incertitude liée à l’action publique et facilitera la résorption de déséquilibres macroéconomiques dont le pays pâtit depuis longtemps. L’inflation annuelle s’est hissée à 58 %. L’inflation est en grande partie le résultat de facteurs internes, étant donné que les prix intérieurs de produits essentiels sont décorrélés de la conjoncture mondiale. En outre, le contrôle des changes, la faiblesse des réserves internationales et la marge de manœuvre budgétaire limitée dont disposent les autorités maintiennent un niveau de risque élevé, ce qui pèsera sur l’investissement en 2022 et 2023.

  • Le PIB réel devrait croître de 4.2 % en 2022 et de 2.5 % en 2023. La reprise vigoureuse suite à la pandémie va se poursuivre, l’économie australienne ayant surmonté la récente recrudescence des infections au COVID-19 ainsi que les graves inondations qui ont frappé les États du Queensland et de la Nouvelle-Galles du Sud. Compte tenu des tensions qui pèsent déjà sur le marché du travail et les chaînes d’approvisionnement mondiales, les pressions sur les salaires et sur les prix s’accroîtront, avant de s’atténuer en 2023.

  • German

    Le PIB autrichien devrait augmenter de 3.6 % en 2022 et de 1.4 % en 2023, sachant cependant que l’invasion russe de l’Ukraine a dégradé ces perspectives de croissance. Le marché du travail se resserre, compte tenu du dynamisme de la croissance de l’emploi et de l’augmentation des emplois vacants. La consommation privée devrait être le principal moteur de l’expansion économique. Le degré élevé d’incertitude, la hausse des prix de l’énergie, les pénuries de main‑d’œuvre et les perturbations des chaînes d’approvisionnement freinent la croissance des exportations et de l’investissement des entreprises. L’inflation globale devrait bondir à 6.7 % en 2022, avant de ralentir légèrement en 2023.

  • La croissance continuera de ralentir du fait de la recrudescence des incertitudes, mais restera solide et atteindra 2.4 % en 2022, avant de tomber à 1 % en 2023. L’indexation automatique des salaires, les mesures d’aide face à l’envolée des prix de l’énergie et la hausse continue de l’emploi soutiendront la demande intérieure. Le taux de chômage devrait se maintenir au-dessus de 6 %. L’inflation globale amorcera un repli tout au long du second semestre de 2022, mais l’inflation sous-jacente demeurera élevée pendant la période considérée.

  • Spanish, Portuguese

    Après un redressement vigoureux qui l’a portée à 5 % en 2021, la croissance du PIB devrait sensiblement ralentir en 2022 pour s’établir à 0.6 %, avant d’accélérer à nouveau pour atteindre 1.2 % en 2023. La hausse de l’inflation, la guerre en Ukraine et le durcissement des conditions financières ont détérioré le climat économique et le pouvoir d’achat, ce qui devrait fortement entamer la demande intérieure au premier semestre de 2022. L’élection présidentielle de 2022 ajoute un facteur d’incertitude, si bien que l’investissement restera en demi-teinte jusqu’en 2023. Le marché du travail se rétablit lentement, le taux d’activité et les revenus réels du travail demeurant en deçà des niveaux d’avant la pandémie.

  • Après un rebond de 4.2 % en 2021, la croissance économique devrait refluer à 2 ½ pour cent en 2022 et à 2 ¼ pour cent en 2023, tout en s’accompagnant d’une forte accélération de l’inflation essentiellement liée à la guerre en Ukraine. L’envolée des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, le degré croissant d’incertitude et les difficultés d’approvisionnement pour certaines matières premières pèseront sur l’activité et ne seront qu’en partie compensés par l’augmentation attendue de l’investissement public et les mesures prises par les pouvoirs publics pour protéger les ménages contre l’inflation.

  • L’économie canadienne s’est largement remise de la crise liée au COVID‑19. La demande intérieure repart à la hausse à la faveur de l’assouplissement des mesures de freinage. Les exportations devraient s’améliorer, la demande de matières premières dynamisant le commerce extérieur sur fond de chocs sur la croissance mondiale. En raison de ses liens limités avec les économies durement touchées par la guerre en Ukraine et des recettes qu’il tire de la flambée des prix des ressources naturelles, le Canada est protégé d’impacts plus forts sur son économie. Le PIB réel devrait croître de 3.8 % en 2022 et de 2.6 % en 2023. Le chômage restera faible dans la mesure où la production va augmenter et dépasser légèrement son potentiel. Du fait des tensions mondiales sur l’offre, auxquelles s’ajoutent les tensions inflationnistes sous‑jacentes, la croissance des prix restera élevée cette année.

  • Spanish

    La croissance devrait ralentir sensiblement pour s’établir aux alentours de 1.4 % en 2022 puis de 0.1 % en 2023. L’inflation élevée, le resserrement des conditions financières et le démantèlement des mesures budgétaires exceptionnelles pèseront sur la consommation des ménages. Le durcissement des conditions financières et l’incertitude entourant la nouvelle Constitution freineront probablement l’investissement des entreprises. L’inflation globale se modèrera en 2023, mais restera forte en raison de l’effet induit sur les prix de l’énergie par l’embargo de l’Union européenne (UE) sur le pétrole russe.

  • La croissance économique refluera à 4.4 % en 2022, avant de rebondir à 4.9 % en 2023. Dans un contexte de difficultés grandissantes, la croissance sera soutenue par l’investissement dans la transition climatique et la concentration en début de période de projets d’infrastructure. L’investissement immobilier restera faible en raison de la poursuite des défaillances de promoteurs et des anticipations de baisse des prix. Les exportations demeureront relativement vigoureuses à mesure que les entreprises continueront de gagner des parts de marché. Les effets de confiance négatifs liés à la poursuite des confinements, conjugués à une protection sociale inadéquate, pèseront sur la consommation. Les amples réserves de pétrole et de céréales dont dispose la Chine atténueront l’impact de la montée des cours mondiaux de l’énergie et des produits alimentaires.

  • Spanish

    La croissance du PIB devrait s’établir à 6.1 % en 2022, puis à 2.1 % en 2023. Tirée par un redressement progressif de l’emploi, la consommation privée constitue le principal moteur de la reprise. La vigueur des prix des matières premières a amélioré les termes de l’échange et étaye les résultats budgétaires du pays, dans un contexte d’augmentation de la demande extérieure. L’inflation s’est hissée nettement au-dessus de l’objectif visé, initialement du fait de la hausse des prix des produits alimentaires et de l’énergie, particulièrement préjudiciable aux ménages à faible revenu. Les tensions inflationnistes sont cependant devenues de plus en plus généralisées dernièrement.

  • Spanish

    Le PIB augmentera de 3.2 % en 2022 et de 2.6 % en 2023. La demande intérieure se raffermira modérément en 2022 et les exportations profiteront du redémarrage du secteur du tourisme au dernier trimestre de 2022 et en 2023. Les tensions géopolitiques se traduiront au Costa Rica par une baisse de la demande extérieure et un accroissement des tensions inflationnistes liées à la hausse des prix des matières premières (denrées alimentaires, énergie et transports). L’inflation atteindra 5.7 % en 2022 et 5.6 % en 2023 sous l’effet de la persistance des tensions inflationnistes extérieures et de la baisse des capacités inutilisées intérieures.

  • L’économie tchèque devrait enregistrer une croissance de 1.8 % en 2022 puis de 2 % en 2023. Des perturbations persistantes des approvisionnements, la hausse des prix et l’incertitude générale liée à la guerre en Ukraine freinent la reprise. Le commerce et la production manufacturière ralentiront. Les tensions sur le marché du travail soutiendront le revenu des ménages, mais la dégradation de la confiance et la montée des prix pèseront sur la demande intérieure. L’inflation devrait continuer d’augmenter, avant de revenir peu à peu vers la marge de fluctuation définie autour de l’objectif de 2 %.

  • La croissance du PIB, qui connaît un ralentissement à cause de la guerre entre la Russie et l’Ukraine, devrait s’établir à 3 % en 2022 et à 1.4 % en 2023. La résilience de l’économie danoise repose sur sa faible dépendance vis-à-vis des importations de combustibles fossiles et sur la solidité des bilans des ménages, des entreprises et des administrations publiques. Cela étant, la confiance des consommateurs et celle des entreprises ont fortement chuté et l’inflation s’est hissée à plus de 6 %. De nouvelles perturbations sur le marché de l’énergie pourraient freiner la croissance et faire encore grimper les prix, tandis que la situation tendue du marché du travail pourrait rendre l’inflation plus durable si elle entraîne une vive progression des salaires.

  • Très vigoureuse en 2021, la croissance du PIB devrait ralentir pour s’établir à 1.3 % en 2022 et à 1.8 % en 2023, en raison de la guerre en Ukraine. Le pouvoir d’achat des ménages se dégrade, l’inflation dépassant largement le rythme de progression des salaires nominaux. Les possibilités d’exportation devraient se réduire, ce qui, conjugué à un recul de la confiance, affaiblira l’investissement. L’économie sera soutenue par l’utilisation graduelle de l’épargne accumulée pendant la pandémie et dans des fonds de pension individuels, ainsi que par l’absorption des fonds reçus de l’UE. Le chômage devrait augmenter, sachant que le pays voit arriver un grand nombre de réfugiés et que ces derniers ne trouveront vraisemblablement pas tous un emploi immédiatement.

  • Après un solide rebond en 2021, le PIB réel devrait croître de 2.6 % en 2022, puis de 1.6 % en 2023. La croissance devrait nettement s’essouffler au premier semestre de 2022, sous l’effet de la guerre en Ukraine, mais aussi des mesures de confinement prises en Chine. Ces facteurs continuent en outre de faire grimper l’inflation jusqu’à un taux qui pourrait atteindre 7 % cette année. Cette inflation pèse sur la consommation des ménages et accroît les incertitudes. Avec l’embargo sur le pétrole russe à compter de 2023, qui tirera les prix du pétrole à la hausse, la croissance devrait rester modérée en 2023 et l’inflation ne devrait reculer que progressivement. Les risques à la baisse pour l’activité économique restent prépondérants : de sérieuses difficultés d’approvisionnement énergétique, notamment en gaz, porteraient un coup à la croissance en Europe tout en alimentant encore l’inflation.

  • La croissance économique ralentira fortement, pour s’établir à 1.1 % en 2022 puis à 0.6 % en 2023, en raison de la dissipation progressive des effets du rebond postérieur à la pandémie de COVID-19 et de la guerre en Ukraine. La diminution des revenus réels des ménages pèsera sur la consommation privée, mais cette dernière devrait se redresser lentement à partir de la fin de 2023, ces revenus recommençant à augmenter. L’inflation globale diminuera lentement après avoir culminé à 7 % à la fin de 2022. Le recul brutal des exportations cette année devrait être suivi d’une croissance accélérée l’an prochain, tandis que les exportateurs trouveront de nouveaux marchés et que les échanges mondiaux se redresseront. Le principal risque à la baisse réside dans l’enclenchement d’une spirale des salaires et des prix, qui entraînerait une hausse de l’inflation et une érosion de la compétitivité et de la croissance.

  • Après un fort rebond en 2021, le PIB réel devrait croître de 2.4 % en 2022 et de 1.4 % en 2023. La vague de COVID‑19 au début de 2022, la guerre en Ukraine, les perturbations des chaînes d’approvisionnement et la hausse des prix de l’énergie ont assombri les perspectives économiques. L’inflation globale devrait atteindre 5.2 % en 2022 et 4.5 % en 2023, pesant sur le pouvoir d’achat des ménages et la croissance de la consommation. La fragilisation de la confiance des entreprises et des ménages, la détérioration des conditions économiques mondiales et la forte incertitude freineront les investissements et les exportations. La croissance des salaires va s’accélérer en raison d’importantes pénuries de main‑d’œuvre et de l’indexation du salaire minimum. La progression de l’emploi ralentissant, le taux de chômage va remonter progressivement pour s’établir à 8 %.

  • German

    L’économie devrait croître au rythme de 1.9 % en 2022 et de 1.7 % en 2023, la guerre en Ukraine et l’embargo sur le pétrole russe mettant un frein à la reprise. L’inflation en hausse érode le pouvoir d’achat des ménages et modère le rebond de la consommation privée. La confiance des investisseurs et des consommateurs a chuté et les goulets d’étranglement dans les chaînes d’approvisionnement se sont aggravés, reportant à la fin de 2022 le redressement de la production industrielle et des exportations, malgré des carnets de commandes bien remplis. Un arrêt brutal des importations de gaz depuis la Russie ou la prolongation des mesures de confinement en Chine pourraient enrayer à nouveau la reprise.

  • La reprise devrait ralentir en 2022. L’envolée des prix mondiaux, l’incertitude accrue et le durcissement des conditions financières seront en partie compensés par les décaissements au titre du plan grec pour la reprise et la résilience, le soutien budgétaire aux ménages et aux entreprises, et l’augmentation des exportations et de l’investissement. La croissance de l’emploi devrait s’interrompre temporairement, les employeurs faisant face à une plus grande incertitude, à des difficultés de recrutement de travailleurs disposant des compétences adéquates, et à la hausse des salaires. Alors que les tensions sur l’offre ont augmenté, les capacités inutilisées restantes amortiront les tensions sur les prix.

  • La croissance du PIB devrait refluer à 4 % en 2022 et à 2.5 % en 2023. La demande intérieure sera le principal moteur de la croissance. Le marché du travail devrait rester tendu, ce qui continuera d’exercer des tensions à la hausse sur les salaires réels. Conjugués à la cherté de l’alimentation et de l’énergie, ces facteurs maintiendront l’inflation globale à des niveaux élevés jusqu’à la fin de 2022. Par la suite, l’inflation devrait lentement reculer sous l’effet du ralentissement de la croissance de la demande intérieure, sur fond de resserrement des politiques budgétaire et monétaire. L’un des risques majeurs est que l’affermissement de la croissance des salaires et le maintien des prix de l’énergie à des niveaux élevés accentuent le désancrage des anticipations d’inflation.

  • L’économie devrait croître au rythme de 4.2 % en 2022 puis de 2.8 % en 2023, sous l’effet du dynamisme des exportations de biens et de services. La consommation des ménages ralentira au cours de l’année 2023 puisque la croissance des salaires réels devrait se modérer. La dégradation des conditions financières et l’incertitude liée aux conséquences de la guerre en Ukraine devrait peser sur l’investissement des entreprises, mais l’investissement en logements devrait rester solide. Le chômage continuera à reculer légèrement, pour s’établir à environ 4.5 % à la fin de 2023.

  • Après avoir enregistré en 2021 le plus fort rebond de croissance du PIB observé parmi les pays du Groupe des Vingt (G20), l’Inde voit son économie ralentir progressivement dans un contexte marqué par le maintien des anticipations d’inflation à un niveau élevé du fait de la montée des prix mondiaux de l’énergie et des produits alimentaires, par la normalisation de la politique monétaire et par la dégradation de la situation mondiale. Le PIB réel devrait augmenter de 6.9 % et de 6.2 % au cours des exercices budgétaires 2022‑23 et 2023‑24 respectivement, malgré un redressement de l’investissement des entreprises favorisé par le dispositif d’incitation à la production (PLI, Production Linked Incentive). L’inflation diminuera peu à peu, mais le déficit des paiements courants se creusera en raison de l’envolée du coût des importations d’énergie.

  • La croissance du PIB devrait se hisser à 4.7 % en 2022 et 2023, l’amélioration de la situation sanitaire soutenant le rebond de la demande intérieure, les exportations de matières premières augmentant et le tourisme redémarrant lentement. L’accélération de l’inflation pèse cependant déjà sur le pouvoir d’achat des consommateurs et la demande de biens durables. L’écart de production demeurera considérable, freinant au moins initialement la répercussion de la hausse des cours mondiaux des matières premières sur les prix à la consommation. Le déficit des paiements courants s’accroîtra néanmoins.

  • Alors que les taux de vaccination contre le COVID-19 atteignent des niveaux élevés, la réouverture complète de l’économie favorise une reprise généralisée : le PIB devrait croître de 4.8 % en 2022 et de 2.7 % en 2023. La conjoncture alimente une amélioration sensible de l’emploi, tandis que l’excès d’épargne des ménages et les hausses de salaire soutiennent les dépenses de consommation. Toutefois, la montée des tensions inflationnistes, provoquée par les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales et les craintes géopolitiques, entamera le revenu réel des ménages et bridera la croissance de la consommation.

  • La croissance du PIB devrait s’établir à 4.8 % en 2022 puis à 3.4 % en 2023. La vigueur du secteur des hautes technologies perdurera, les exportations et l’investissement augmentant à un rythme soutenu, quoique plus modéré. Le redressement prononcé du marché du travail stimulera la croissance de la consommation. L’inflation devrait refluer peu à peu tout en restant légèrement au-dessus de la limite supérieure de la fourchette retenue comme objectif par la banque centrale en 2023. Les risques à la baisse sont prépondérants et tiennent à l’éventualité d’une guerre prolongée en Ukraine, à l’apparition possible de nouvelles souches du coronavirus, à l’incertitude politique dans le pays et à une éventuelle multiplication des incidents de sécurité.

  • Après avoir nettement rebondi à 6.6 % en 2021, la croissance du PIB de l’Italie va pâtir de la guerre. Elle devrait s’établir à 2.5 % en 2022, grâce à un fort effet de base, et à 1.2 % en 2023. L’incertitude et les tensions inflationnistes persistantes liées à la guerre freineront la consommation des ménages, ralentissant le redressement des services. Les nouvelles mesures d’incitation adoptées pour le secteur privé, et le plan national pour la reprise et la résilience atténueront quelque peu l’effet négatif des perturbations dans les approvisionnements et de l’incertitude sur l’investissement. Le gaz représentant 42 % de la consommation totale d’énergie, les principaux risques qui entourent les perspectives résident dans l’évolution des prix et des approvisionnements dans le secteur de l’énergie. Une hausse sensible des rendements obligataires pourrait aussi faire baisser la croissance.

  • Les mesures de confinement, la faiblesse de la demande extérieure et l’envolée des prix de l’énergie, des matériaux et des matières premières dans le contexte de la pandémie de COVID‑19 et de la guerre entre la Russie et l’Ukraine ont pesé sur la demande intérieure en début d’année. Dans ces conditions, la demande non satisfaite a augmenté, amplifiée en outre par d’importantes mesures de soutien. En conséquence, l’activité économique montera en régime après un début d’année atone et la croissance du PIB devrait atteindre 1.7 % en 2022, et 1.8 % en 2023.

  • La croissance ralentira pour s’établir à 2.7 % en 2022 puis à 2.5 % en 2023. La consommation devrait se renforcer, mais elle sera freinée par une inflation élevée. À partir du début de 2023, la croissance s’accélèrera en raison de la vigueur de l’investissement et des exportations, compte tenu de la dissipation attendue des incertitudes actuelles. L’endettement considérable des ménages, les prix élevés des logements et des hausses de taux d’intérêt plus marquées que prévu pourraient affaiblir la demande intérieure. Une pénurie potentielle de gaz rares en provenance de Russie et d’Ukraine pourrait peser sur les exportations de semi-conducteurs.

  • L’économie devrait croître au rythme de 3.5 % en 2022 et de 1.6 % en 2023. La croissance des exportations ralentira en raison des répercussions de la guerre en Ukraine, des pénuries de matériaux et du fléchissement de l’activité économique au sein de l’UE, même si une forte demande pour certains des principaux produits d’exportation de la Lettonie, comme les produits du bois et les produits alimentaires, atténuera quelque peu ce ralentissement. L’inflation restera quant à elle élevée, entraînant la diminution des salaires réels et le repli de la consommation privée. Les fluctuations de la demande extérieure conduiront à une hausse modérée du chômage.

  • Dans un contexte où la guerre en Ukraine pèse sur la confiance, affaiblit les marchés extérieurs et aggrave les difficultés d’approvisionnement, la Lituanie devrait voir sa croissance ralentir pour s’établir à 1.8 % en 2022, et à 1.6 % en 2023. L’activité intérieure restera soutenue par la solide progression des salaires, le rattrapage de la demande et les entrées de fonds de l’Union européenne, mais le niveau élevé des prix de l’énergie et l’incertitude accrue freinera les dépenses privées. Les conditions sur le marché du travail resteront tendues malgré le ralentissement de l’activité, en raison de fortes pénuries de compétences.

  • Au Luxembourg, la croissance devrait ralentir pour s’établir aux alentours de 2.9 % en 2022 et 2.1 % en 2023. La guerre en Ukraine pèsera sur la confiance des consommateurs et la consommation, mais l’investissement, notamment la construction résidentielle, soutiendra la croissance en parallèle à la dépense publique. La croissance de l’emploi et des salaires restera robuste. L’augmentation des prix des biens intermédiaires tirera l’inflation sous‑jacente vers le haut. La prolongation de la guerre en Ukraine, la persistance d’une inflation élevée et l’érosion de la confiance constituent des risques à la baisse.

  • Spanish

    L’économie mexicaine devrait croître au rythme de 1.9 % en 2022 et de 2.1 % en 2023. La consommation sera soutenue par l’amélioration progressive de la situation sur le marché du travail, les envois de fonds depuis l’étranger des travailleurs émigrés et l’augmentation du nombre de personnes vaccinées. Les exportations continueront de bénéficier d’une large intégration du pays dans les chaînes de valeur mondiales et du redémarrage graduel du tourisme. Les projets d’infrastructures publiques programmés profiteront à l’investissement. L’inflation atteindra 6.9 % en 2022 avant de reculer à 4.4 % en 2023.

  • L’économie néerlandaise devrait croître au rythme de 2.9 % en 2022 et de 1.1 % en 2023. L’inflation restera forte tout au long de 2022, atteignant en moyenne 9.2 %, en raison de la persistance des pénuries d’offre et du niveau élevé des prix de l’énergie, avant de retomber à 4.8 % en moyenne en 2023. La consommation privée continuera d’étayer la croissance, mais elle sera modérée, car la hausse des prix érodera les revenus des ménages. La situation tendue du marché du travail contribuera à maintenir le chômage à un bas niveau.

  • Après avoir atteint 5 % en 2021, la croissance du PIB réel ralentira pour s’établir à 3 % en 2022, puis à 2 % en 2023. Une forte inflation et des taux d’intérêt élevés pèseront sur la consommation privée. La croissance économique ralentira mais restera solide, grâce au rattrapage de la demande non satisfaite durant la vague de contaminations au COVID-19 du début 2022 et au redémarrage du tourisme, à la faveur de la réouverture progressive des frontières. En 2023, l’inflation fléchira mais restera élevée, les entreprises répercutant la hausse mondiale des cours des matières premières sur leurs prix et les travailleurs réclamant des augmentations de salaire.

  • Le PIB continental devrait progresser de 3.5 % en 2022, reflétant la dernière phase de la reprise consécutive à la pandémie. En 2023, la croissance économique refluera à 1.7 % pour se rapprocher de son potentiel à long terme. Les risques entourant l’inflation sont très marqués compte tenu de l’élargissement des fortes hausses de prix à de nouveaux segments et des vives incertitudes concernant les prix des matières premières. La situation déjà tendue du marché du travail accentuera un peu plus la tendance à l’accélération des salaires. Les prix des logements et l’endettement des ménages demeurent élevés.

  • Après une croissance vigoureuse au second semestre de 2021, la guerre en Ukraine va avoir de lourdes conséquences. Le taux de croissance du PIB réel devrait s’établir à 4.4 % en 2022 et à 1.8 % en 2023. La croissance de la consommation et, dans une moindre mesure, de l’investissement devrait considérablement ralentir, mais la politique budgétaire compensera en partie cet essoufflement. L’inflation devrait atteindre un pic d’ici la fin de l’année, avec une hausse des prix de l’énergie qui marquera le pas et le resserrement de la politique monétaire. Selon les projections, l’inflation sous-jacente devrait diminuer, mais restera sans doute élevée à la fin de 2023.

  • Portuguese

    La croissance du PIB devrait s’établir à 5.4 % en 2022, puis à 1.7 % en 2022. Le dynamisme de l’investissement public, étayé par les fonds reçus de l’Union européenne (UE), et le redémarrage des exportations touristiques devraient soutenir la reprise. Cela étant, la guerre en Ukraine, les perturbations des chaînes d’approvisionnement et la hausse des prix de l’énergie et des matières premières pèseront sur l’activité, entamant la confiance et le pouvoir d’achat. Malgré la persistance de capacités inutilisées dans l’économie, le renchérissement de l’énergie et des produits alimentaires devrait porter l’inflation à 6.3 % en 2022 et à 4 % en 2023. La croissance des salaires s’accélèrera tandis que le nombre d’heures travaillées remontera au niveau d’avant la pandémie, mais pas suffisamment pour préserver le pouvoir d’achat des ménages face à l’accentuation de l’inflation.

  • Après un rebond de 5.9 % en 2021, la croissance du PIB devrait refluer à 3.1 % en 2022 et à 2.6 % en 2023, en raison d’une forte incertitude, du niveau élevé des prix des matières premières et de l’ampleur des pénuries d’approvisionnement. Étayée par l’absorption des fonds de l’Union européenne (UE) et par la résilience du marché du travail, la demande intérieure demeurera le principal moteur de la croissance. En revanche, le déficit commercial devrait rester volumineux, ce qui contribuera au niveau relativement élevé des primes de risque sur les marchés financiers. L’inflation devrait atteindre 11.9 % en 2022 et 8.5 % en 2023, malgré le resserrement de la politique monétaire et le plafonnement des prix de l’électricité et du gaz.

  • L’économie slovaque devrait croître au rythme de 2.3 % en 2022 puis de 3.4 % en 2023. L’inflation élevée ainsi que l’incertitude imputable à la guerre à laquelle est en proie l’Ukraine voisine pèseront sur la demande intérieure pendant une bonne partie de l’année 2023. La guerre aggrave aussi les pénuries d’approvisionnement industriel et affaiblit les exportations. La croissance se raffermira partiellement en 2023, en raison du dynamisme des investissements financés par l’Union européenne (UE) et d’un redressement progressif des exportations. Les principaux risques à la baisse résident notamment dans une guerre prolongée en Ukraine et des perturbations des approvisionnements énergétiques, qui auraient des effets très négatifs sur la croissance et l’inflation.

  • La croissance du PIB devrait ralentir pour s'établir à 4.6 % en 2022 et à 2.5 % en 2023, en partie à cause de l’impact négatif de la guerre en Ukraine. La demande intérieure sera le principal moteur de la croissance. Selon les prévisions, le marché du travail restera tendu, les taux très hauts de l’emploi et très bas du chômage continuant d’exercer des tensions sur les salaires. Conjuguée à des prix des carburants et de l’alimentation élevés et en hausse, cette évolution entraînera une augmentation de l’inflation globale. Le risque est grand de voir une plus forte progression des salaires se traduire par une nouvelle hausse des anticipations d’inflation et entraîner une spirale salaires-prix.

  • Après un vigoureux rebond en 2021, le PIB devrait augmenter de 1.8 % en 2022 et de 1.3 % en 2023. L’investissement et la consommation des ménages resteront les principaux moteurs de la croissance. Le revenu des ménages bénéficiera du prolongement de l’allocation d’aide liée au COVID-19. La flambée des prix des matières premières favorisera les exportations. L’investissement continuera de se redresser au cours de la période considérée. L’inflation a atteint près de 6 % au début de 2022, et devrait encore augmenter en raison du renchérissement de l’énergie, avant de commencer à refluer.

  • Spanish

    La croissance devrait refluer à 4.1 % en 2022 et à 2.2 % en 2023 en raison de la montée des incertitudes, du niveau élevé de l’inflation et du fléchissement de la demande extérieure. L’épargne accumulée par les ménages pendant la pandémie, le train de mesures budgétaires mis en place pour atténuer les effets de la guerre, le redressement continu de l’emploi et les fonds versés au titre du plan « Next Generation EU » viendront soutenir la demande intérieure. La reprise en cours du tourisme appuiera également la croissance. L’inflation globale va se modérer en 2023, mais restera élevée.

  • La croissance devrait refluer à 2.2 % cette année et à 1 % en 2023. La montée de l’incertitude au niveau mondial pèsera sur l’investissement des entreprises et les exportations. La consommation des ménages est soutenue par un marché du travail dynamique, un niveau d’épargne élevé et des mesures d’aide budgétaire, mais elle ralentira à mesure que les effets de la hausse de l’inflation et des taux d’intérêt commenceront à se faire sentir. Le taux de chômage continuera de baisser cette année, mais se stabilisera en 2023, les compétences en forte demande se faisant de plus en plus rares.

  • German

    Le PIB devrait croître de 2.5 % en 2022 et de 1.3 % en 2023. Le ralentissement de la demande lié à la guerre en Ukraine freinera la croissance des exportations et de l’investissement. La consommation sera soutenue par l’amélioration continue de la situation du marché du travail et une baisse du taux élevé d’épargne. La hausse des prix de l’énergie et des biens affectés par les goulets d’étranglement au niveau de l’offre pèsera sur la croissance et portera l’inflation globale au-dessus de la fourchette retenue comme objectif par la Banque nationale suisse, puisqu’elle s’établira à 2.5 % en 2022, avant de refluer à 1.8 % en 2023.

  • Après une reprise vigoureuse en 2021, la croissance se modèrera au cours de la période considérée. Une très forte inflation et le recul de la confiance des consommateurs pèseront sur les dépenses de consommation. L'incertitude entourant la situation géopolitique et les conditions financières freineront l’investissement. Les exportations continueront de profiter de la réorganisation des chaînes d’approvisionnement mondiales, mais la guerre en Ukraine aura un impact négatif sur la demande extérieure et les prix des matières premières. Compte tenu de la conjonction d’une politique monétaire accommodante et de prix élevés des matières premières et des denrées alimentaires, l’inflation mesurée par les prix à la consommation restera supérieure à 70 % en 2022.

  • Le PIB devrait croître de 3.6 % en 2022, avant de connaître une stagnation en 2023. L’inflation continuera d’augmenter et culminera à plus de 10 % fin 2022, en raison des pénuries persistantes de main‑d’œuvre et d’approvisionnement et du niveau élevé des prix de l’énergie, avant de redescendre progressivement à 4.7 % d’ici fin 2023. La consommation privée devrait ralentir à mesure que la hausse des prix érodera les revenus des ménages. L’investissement public fléchira en 2022, les goulets d’étranglement du côté de l’offre entravant la mise en œuvre des projets d’investissement, mais il devrait se redresser en 2023 à mesure que ces effets s’estomperont. La situation tendue du marché du travail contribuera à maintenir le chômage à un niveau bas.

  • Le taux de croissance du PIB, récemment très élevé, devrait refluer pour s’établir à 2.5 % en 2022 et 1.2 % en 2023. La disparition complète des perturbations des chaînes d’approvisionnement prendra sans doute un certain temps, notamment compte tenu de l’impact de la guerre en Ukraine et des confinements liés au COVID‑19 en Chine. La croissance des salaires restera forte, étant donné que les tensions observées sur le marché de l’emploi devraient perdurer malgré une augmentation du taux d’activité, les travailleurs étant incités à réintégrer la population active du fait du recul des risques sanitaires et de l’augmentation des salaires. L’inflation restera supérieure à l’objectif de 2 % retenu par la Réserve fédérale à la fin de 2023.