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En matière d’investissement dans les infrastructures de transport, les études d’impact sur l’environnement sont essentielles à la prise de décision. En effet, les méthodes utilisées par le passé pour rendre compte de répercussions plus vastes que celles des projets pris isolément se sont avérées inefficaces ; l’évaluation environnementale stratégique a donc été conçue pour répondre à la nécessité d’analyser les effets à grande échelle, qu'il s'agisse de ceux du trafic sur l’ensemble des réseaux ou bien de ceux qui concernent le changement climatique et la biodiversité, ainsi que pour comparer les effets des décisions des pouvoirs publics à ceux de projets isolés. Ce rapport passe en revue les travaux récemment menés pour perfectionner l'évaluation environnementale au niveau international et formule des recommandations visant à maximiser l’efficacité de ce nouvel instrument.
Le problème des embouteillages fait souvent la une de l’actualité et y remédier constitue l’une des priorités des hommes politiques. On ne compte plus les études recensant le nombre d’heures perdues dans les « bouchons ». Les chiffres sont si alarmants qu’ils donnent une image apocalyptique des embouteillages.
Toutefois, au-delà des problèmes vécus au quotidien par les automobilistes, les avis commencent à diverger quant à l’ampleur du phénomène et les moyens d’y faire face.
Cette Table Ronde s’est attachée à donner une définition de la congestion routière et à en mesurer l'ampleur réelle. Elle a ensuite cerné son évolution et ses conséquences. Enfin, elle a évoqué les solutions susceptibles d’être apportées pour y remédier. Dressant un panorama de la situation à l’échelle européenne, elle permet de faire le point sur l’un des aspects les plus visibles du dysfonctionnement des systèmes de transports.
Faire de la ville un espace durablement respectueux de l'environnement est l'aspiration de tout homme politique. Mais contrairement aux transports de personnes, dont l'importance est communément admise, la planification et l'organisation des transports de marchandises ne reçoit pas toute l'attention qu'elle mérite. Le rôle économique du transport de marchandises dans la ville n'est pas toujours perçu, alors que la pollution et les encombrements qu'il génère sont invariablement montrés du doigt.
On assiste en Europe à une floraison de projets d’aménagement urbain accompagnés de mesures de circulation plus ou moins restrictives limitant le transport de marchandises. Certaines villes adoptent des mesures relevant de la planification urbaine et de la gestion de l'espace, d’autres tentent d'apporter des solutions à court terme aux problèmes de circulation. Mais les villes étant des organismes vivants, dont le bon fonctionnement est susceptible d’être perturbé, comment être sûr que toutes ces dispositions vont dans la bonne direction ? Cette question essentielle mérite réflexion car nous manquons d'expérience dans ce domaine.
La Table Ronde a examiné les différents aspects du transport de marchandises en ville en s'appuyant sur un large éventail d’expériences nationales et en analysant certaines des approches les plus novatrices.
Cette publication décrit l’évolution des investissements consacrés aux infrastructures de transport en Europe de 1985 à 1995. Ces informations concernent les routes, les chemins de fer, les systèmes ferroviaires urbains, les voies navigables intérieures, les oléoducs, les ports et les aéroports des pays membres de la Conférence Européenne des Ministres des Transports.
Les investissements liés aux infrastructures de transport intermodal/combiné font l’objet de considérations spécifiques. Des informations sont également données sur les dépenses d'entretien des infrastructures de transport.
Enfin, le lecteur trouvera pour la première fois dans cet ouvrage des données sur les dépenses d’infrastructure des pays d’Europe centrale et orientale.
Pays membres de la CEMT : Albanie, Allemagne, Autriche, Azerbaïdjan, Bélarus, Belgique, Bosnie-Herzégovine, Bulgarie, Croatie, Danemark, Espagne, Estonie, Ex-République Yougoslave de Macédoine (E.R.Y.M.), Fédération de Russie, Finlande, France, Géorgie, Grèce, Hongrie, Irlande, Islande, Italie, Lettonie, Lituanie, Luxembourg, Moldova, Norvège, Pays-Bas, Pologne, Portugal, République slovaque, République tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovénie, Suède, Suisse, Turquie et Ukraine.
La séparation opérée en Europe -- au moins sur le plan comptable -- entre l'infrastructure ferroviaire et l'exploitation des trains s'est accompagnée de l'introduction progressive de redevances d'accès à l'infrastructure destinées à couvrir les coûts de circulation des trains. Mais déterminer le montant et la forme de ces redevances n'est pas chose facile, faute d'expériences vraiment probantes dans ce domaine. De fait, les systèmes de redevances diffèrent sensiblement selon les pays et les objectifs poursuivis lors de la mise en place de ce type de tarification sont multiples, voire contradictoires. Face à ce constat, la Table Ronde a tenu à rappeler, à travers ses rapports introductifs et ses débats, quelques principes économiques fondamentaux qui éclairent ce que pourrait être un système rationnel de redevances d'usage des infrastructures ferroviaires. Elle permet ainsi de faire le point sur l'un des aspects déterminants de la réforme ferroviaire en Europe.
Cette Table Ronde examine tout particulièrement l'expérience de l'Allemagne, de la France, du Royaume-Uni et de la Suède.
Après la chute du Mur de Berlin et la fin de l'ancien système économique, les pays d'Europe centrale et orientale ont traversé une crise économique profonde caractérisée par une contraction de leur Produit Intérieur Brut et une réduction corrélative très importante des transports.
A l'instar de l'économie en général, les transports sont passés d'un système axé sur l'offre à un système où prime la demande. Les décisions ne sont plus imposées par une volonté planificatrice mais par le marché. Aussi, après cinq ou six ans de réformes, la Table Ronde 106 a cherché à faire le point sur la situation des transports dans les pays d'Europe centrale et orientale. Les politiques qui sont menées présentent-elles les caractéristiques adéquates pour faire face aux besoins de transformation ? Tous les pays étudiés envisagent d'adhérer à l'Union Européenne, aussi tendent-ils à adopter le modèle de concurrence européen en matière de transports. Mais ce modèle est-il adapté aux mentalités et réalités des anciens pays socialistes ? Ces questions figurent, parmi d'autres, au coeur des discussions de la Table Ronde 106.
Les chemins de fer européens traversent une période de profonde restructuration visant à accroître leur efficacité et leur compétitivité. Il s'agit avant tout de développer la liberté commerciale en séparant plus nettement le rôle de l'Etat et celui des entreprises ferroviaires, mais aussi en ouvrant progressivement l'accès aux infrastructures ferroviaires. Ce rapport examine les réformes menées dans plus de 30 pays de l'Atlantique à l'Oural. La restructuration y est étudiée sous l'angle de l'autonomie de gestion, de la séparation infrastructure/exploitation, et des droits d'accès aux infrastructures ferroviaires.
L'espace européen souffre d'une intégration insuffisante des réseaux de transport et d'une congestion croissante, surtout dans le domaine routier. Cette publication fait le point sur ces problèmes et soulève, en particulier pour les régions périphériques et les pays d'Europe centrale et orientale, les questions de l'enclavement et de la nécessaire amélioration des réseaux.
Face à ces problèmes, les réponses actuelles paraissent inadéquates. Les données statistiques et les outils d'analyse sont insuffisants, les approches nationales très diverses et les analyses et les concepts utilisés, assez rudimentaires, sont trop souvent sectoriels.
Cette publication présente, pour 30 pays européens de la CEMT, une analyse homogène des infrastructures de transport intérieur, des investissements projetés et des principaux courants d'échange. Cette présentation comparative est une première réponse au manque d'information trop souvent constaté.
Les routes créent-elles de la mobilité ? Une telle question est a priori surprenante. Pourtant, le fait que la présence de nouvelles routes -- ou infrastructures -- puisse inciter les usagers à les emprunter et, partant, à être plus mobiles, n'a rien de surprenant. Si la question continue de faire l'objet de débats animés, aucun expert ne doute plus de l'existence d'un phénomène de mobilité induite. En revanche, il s'avère difficile de mesurer ce phénomène, faute de données et d'expériences adéquates. Cette Table Ronde rassemble précisément les informations disponibles à ce jour sur la mobilité induite par de nouvelles infrastructures. A partir de rapports introductifs et des débats de la Table Ronde, on peut mesurer les progrès accomplis en quelques années. En effet, il y a dix ans à peine, le phénomène de la mobilité induite aurait été nié par beaucoup de spécialistes. Aujourd'hui, un consensus émerge, cette Table Ronde permet de le découvrir.
L'évaluation environnementale stratégique sert depuis peu d'aide à la prise de décision intégrée sur les grands investissements en matière d'infrastructures de transport et, d'une manière plus générale, à la planification et à l'élaboration des politiques. Ce rapport fait le point de l'expérience acquise dans le monde dans cette nouvelle discipline. Son objectif est de contribuer à l'élaboration de procédures efficaces pour prendre en compte les évaluations environnementales appropriées dans toutes les décisions stratégiques relatives au secteur des transports.
La logistique est un enjeu stratégique majeur pour les entreprises comme pour les régions ou les États. Des systèmes complexes, pilotés par les technologies d'information les plus évoluées, voient le jour pour servir d'interface entre la formation des flux de transport et l'organisation industrielle qui leur est liée. À l'heure de la mondialisation des échanges, il en résulte une forte individualisation des organisations logistiques et une grande spécification des transports associés. L'environnement devient aussi un facteur-clé des décisions politiques. Dans ces conditions, comment les systèmes logistiques évolueront-ils ? Seront-ils polarisés ou au contraire diffus ? Quelle sera la place des différents modes de transport au sein de ces systèmes ?
La Table Ronde 104 a rassemblé l'avis des meilleurs experts européens des transports et de la logistique sur ces questions essentielles. Cette publication analyse les évolutions d'ores et déjà prévisibles des systèmes logistiques.
Séparer la gestion des infrastructures et l'exploitation des services est un point essentiel de la réforme ferroviaire en Europe. Mais pourquoi en est-on venu à promouvoir une telle séparation en Europe ? Que peut-on en attendre ? Comment la mettre en pratique ? Quels en sont les avantages, les inconvénients et les risques ? Quelles précautions prendre ? Quel bilan tirent les pays qui ont déjà opéré cette séparation ?
La Table Ronde 103 a donné à des experts de tous les pays de la CEMT, mais aussi des États-Unis et du Japon, l'occasion de débattre des expériences ou projets développés dans ce domaine. Cette publication met à la disposition des lecteurs une information complète sur cette question majeure de la restructuration des chemins de fer européens.
Le transport international express de documents, paquets ou colis, connaît une expansion considérable, soutenue par la mondialisation des échanges. Dans le même temps, le transport express et la messagerie tendent à devenir, en Europe tout au moins, des produits très voisins. Les opérateurs de l'express ou de la messagerie -- qu'il s'agisse des {integrators}, des transitaires, des messagers traditionnels ou d'entreprises publiques comme les Postes entrent de plus en plus fortement en concurrence. Comment évolueront les marchés ? Quelle sera la place des différents intervenants ? Vont-ils conclure des alliances stratégiques ? Ces alliances seront-elles durables ? Les pouvoirs publics doivent-ils intervenir ? Voici quelques-unes des questions auxquelles la Table Ronde s'est attachée à répondre en confrontant l'avis d'experts et le point de vue de professionnels de la messagerie express. Cette Table Ronde montre clairement que la profession du transport express est appelée à connaître d'importants changements en Europe.
Les marchés du transport de marchandises ont été, ces dernières années, le théâtre de transformations spectaculaires liées aux défis nés de la protection de l'environnement, de la privatisation des chemins de fer, de la transformation du rôle des transporteurs face aux enjeux de la logistique ou de la chute des prix, etc. Sous l'action de ces forces de changement, de nouvelles formes d'organisation du marché apparaissent, et elles pourraient connaître des bouleversements encore plus profonds si les prix des transports correspondaient véritablement aux coûts économiques et sociaux engendrés par cette activité. La Table Ronde 99 a analysé de façon approfondie l'impact qu'une telle dynamique peut avoir sur la structure et l'exploitation du marché des transports de marchandises, ainsi que ses effets sur les politiques gouvernementales.
La nouvelle perspective d'une intégration paneuropéenne de nos économies situe le transport interurbain tant de voyageurs que de marchandises dans un rôle économique clé. Cependant, le coût d'ensemble des transports demeure très élevé lorsque l'on tient compte de tous les aspects connexes (accidents, nuisances multiples, déperditions d'énergie, etc.). Comme la division internationale du travail ne peut que renforcer les flux d'échanges, une réflexion de fond s'impose sur les coûts des transports à grande distance et sur les enjeux économiques et politiques qui y sont liés. {La Table Ronde 98} apporte une contribution à la compréhension de la problématique des transports interurbains et ce à partir non seulement d'analyses théoriques mais aussi de cas concrets. Elle aborde en définitive une question aussi fondamentale que celle de l'utilité sociale des transports.
La question des péages routiers urbains est plus que d'actualité, non seulement en termes de recherches, mais aussi de projets concrets. L'objectif est double : endiguer la congestion urbaine et limiter les atteintes environnementales correspondantes. Pourtant, en prenant connaissance du contenu de La Table Ronde 97, on s'aperçoit que malgré des fondements théoriques solides, les péages urbains soulèvent de nombreuses objections, notamment pour des questions d'équité et, qu'en fait, ils obligent à revoir le système des transports urbains dans son ensemble. Par ce panorama complet de questions débattues dans de nombreux pays, le lecteur découvrira des aspects généralement peu explorés ailleurs.
Dans les études de mobilité et d'organisation des transports, il n'est pas suffisamment tenu compte des transports à courte distance, en particulier de la marche, de la bicyclette et du transport dit hectométrique. Lors de la conception de zones urbaines, les planificateurs ont tendance à sous-estimer la part des déplacements à pied et la possibilité du transport non motorisé. A l'heure actuelle, cette tendance fait l'objet de vives critiques de la part des citoyens et aussi de certains décideurs. Il s'agit essentiellement d'un changement à provoquer par une prise de conscience pour laquelle de grands bouleversements avec des moyens financiers considérables ne sont pas nécessaires. Quant au transport mécanisé à courte distance, il s'agit d'un besoin exceptionnel issu de l'inadéquation des modes classiques de transport public et par une impossibilité d'usage de la voiture particulière ou du recours à la marche ou à la bicyclette.
La privatisation des chemins de fer est un sujet d'actualité. De nombreux pays lancent actuellement des programmes de privatisation afin de réduire les déficits d'exploitation des chemins de fer, notamment en les rendant plus compétitifs.
Cependant, à une période marquée par les trains à grande vitesse, la congestion de la circulation et les préoccupations environnementales, les mérites de la privatisation ne font pas l’unanimité. Cette Table ronde clarifie ces enjeux, analyse un certain nombre d’exemples et définit les obstacles potentiels à la privatisation des chemins de fer. Elle montre les difficultés inhérentes à de tels projets et examine les moyens pour les mettre en œuvre.
Face à la congestion croissante des infrastructures de transport terrestre (routier et ferroviaire), la navigation maritime à courte distance mérite clairement d’être considérée comme une alternative intéressante. En fait, c’est une branche de l’activité de transport qui n’a jamais beaucoup retenu l'attention. En conséquence, son potentiel doit encore être évalué.
La quatre-vingt-neuvième Table ronde fournit certaines informations factuelles et des analyses sur ce sujet, permettant ainsi de se faire une idée plus claire de cette activité à l'heure actuelle et des principaux obstacles à son développement, tels que le coût des opérations portuaires et les problèmes juridiques.