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Le présent papier examine les politiques menées par le Mexique dans le domaine des échanges et investissements internationaux, et formule des recommandations spécifiques visant à lui permettre de tirer le meilleur parti possible d’une intégration plus étroite au sein de l’économie mondiale. Au cours des deux dernières décennies, le Mexique a sensiblement progressé dans la réduction des obstacles aux échanges et à l’investissement direct étranger (IDE), ce qui a favorisé l’augmentation du PIB par habitant. Cela étant, des progrès restent à faire sur le plan de la réforme de la politique commerciale, en réduisant encore les obstacles tarifaires et non tarifaires sur une base NPF, de manière à accroître l’efficience de l’économie. Les entraves à l’IDE demeurent nombreuses, notamment dans certains secteurs de services et infrastructures comme les télécommunications et les transports terrestres intérieurs. Il conviendrait d’assouplir les restrictions touchant les intérêts étrangers de manière à attirer davantage d’investissements et à améliorer ainsi la productivité. Pour tirer un plus large profit de l’IDE, il conviendrait de renforcer les liens logistiques entre les investisseurs étrangers et les autres entreprises présentes au Mexique.
Malgré des progrès, la Turquie accuse toujours un retard par rapport à la plupart des pays comparables en termes de valeur ajoutée exportée par habitant. Sa performance économique remarquable au cours des 15 dernières années n'a pas été suffisamment soutenue par des gains de parts de marché à l'exportation, en particulier lorsque ceux-ci sont mesurés en valeur ajoutée. Alors que la Turquie intègre une part croissante de valeur ajoutée étrangère dans ses propres exportations, sa capacité à fournir des intrants intermédiaires pour les exportations d'autres pays est encore limitée. Ce papier fait valoir que la participation de la Turquie dans les chaînes de valeur mondiales reste inférieure à son potentiel en raison de caractéristiques institutionnelles qui entravent l'allocation efficace du capital et du travail, des obstacles inhérents aux accords commerciaux bilatéraux et des règlements d'entrée de professions, du capital humain sous-développé et de l'insuffisance des investissements dans l'innovation, la R & D et le capital de connaissances. Progresser dans ces dimensions permettrait de renforcer les liens commerciaux en amont et en aval de la Turquie et de contribuer à rééquilibrer son modèle de croissance. Le processus d'ajustement vers une économie plus orientée vers l'exportation opérant avec des règles du jeu équitables doit être encadré par des politiques industrielles, sociales et environnementales dédiées à atténuer les conséquences néfastes sur les entreprises et les travailleurs déplacés et l'écosystème.
Cette étude présente pour l’ensemble des pays de l’OCDE, une estimation du coût fiscal net (e.g. dollar ou euro) de contribution à un plan d’épargne retraite à traitement fiscal favorable, à partir d’une méthode de valeur présente. Cette dernière prend en compte les pertes futures de recettes fiscales découlant de la nontaxation des revenus d’intérêt ainsi que des recettes encaissées au moment de la perception des bénéfices par les détenteurs du plan de retraite. Le coût fiscal net est calculé pour neuf groupe d’âge (de cinq ans chacun), disposant de niveaux de revenus et d’horizons d’investissement différents. Le coût par groupe d’âge est ensuite aggrégé pour obtenir un coût moyen pour l’ensemble de la population. Les résultats indiquent que la valeur de l’incitatif fiscal varie de façon significative à travers les pays, passant de 40 cents par unité de contribution (République Tchèque) à près de zéro (Mexique, Nouvelle-Zélande). Plus de la moitié de pays de l’OCDE encourt ...
Pour étudier la façon dont les finances publiques pourraient être mieux conçues pour promouvoir la croissance à long terme et remédier aux inégalités, il est essentiel d'avoir des données complètes et comparables entre les pays sur les dépenses et les recettes publiques, ainsi que des indicateurs structurels et politiques. En identifiant les variables clés des finances publiques parmi autant de pays de l'OCDE que possible, et avec une dimension temporelle pour permettre une analyse longitudinale, la base de données de finances publiques de l’OCDE fournit des données détaillées pour contribuer à un débat fondé sur les faits au sujet des politiques budgétaires favorisant la croissance et de l'égalité. Les caractéristiques de groupes de pays et de profils de finances publiques par pays sont mises en avant comme des exemples du potentiel de ces données pour fournir un éclairage sur les politiques budgétaires.
Le niveau de vie de la Slovénie, mesuré en PIB par habitant, est actuellement inférieur d'environ 20% à la moyenne de l'UE15 et n'a pas encore atteint son niveau d'avant crise. Étant donné que la plupart de cet écart provient des différences de productivité du travail, ce document examine les tendances et les sources de croissance de la productivité au cours des deux dernières décennies. Les plus grands décalages de productivité sont présents dans l'agriculture, l’industrie minière, et les services publics. Des retards sont également présents dans certaines activités de services (information et communication, finance et assurance, et les services professionnels). L'importance de la haute et moyenne-haute technologie dans l’industrie manufacturière a augmenté au cours des deux dernières décennies, et leur part dans la valeur ajoutée manufacturière totale est relativement élevé en Slovénie. La comptabilité de la croissance montre que la productivité totale des facteurs (PTF) et le capital physique étaient les principales sources de croissance économique avant la crise en Slovénie, pendant que la contribution du capital humain était faible. Cependant avec la crise, la croissance du PIB est devenue fortement négative en raison de baisses élevées de la PTF et de la contribution du facteur travail. De même la contribution du capital physique a également été réduite, reflétant la faiblesse des investissements. La Slovénie est caractérisée par un haut niveau de contrôle de l'État dans l'économie et peu d’investissements étrangers directs (IED). À l’aide de deux ensembles de données de panel différents - l'un couvrant les pays de l'OCDE et l'autre les activités économiques de la Slovénie - nous constatons que l'amélioration des deux mesures pourrait augmenter significativement la productivité.
S'appuyant sur les données du module "Opportunités" de la vague 2022 de l'enquête de l'OCDE "Les risques qui comptent", cette synthèse se penche sur les préoccupations des individus en matière d'inégalités et examine leurs points de vue sur le rôle joué par différents acteurs - des secteurs public et privé à la société civile et aux citoyens - dans la réduction des disparités économiques. L'analyse révèle une inquiétude généralisée face aux multiples dimensions des inégalités : en moyenne, près de sept personnes interrogées sur dix pensent que les ressources économiques devraient être réparties plus équitablement et près de la moitié d'entre elles estiment que les disparités non économiques sont trop importantes. Reconnaissant la nature complexe des inégalités, les personnes interrogées estiment également qu'il est nécessaire d'adopter une approche multipartite. Les gouvernements nationaux sont considérés comme des acteurs clés, mais non exclusifs, et plus de la moitié des répondants estiment que les acteurs publics et privés ont, ensemble, un rôle clé à jouer dans la lutte contre les inégalités.
Il est essentiel de comprendre les convictions des individus en matière de mobilité sociale afin de concevoir et de mettre en œuvre des politiques qui s'attaquent aux disparités structurelles et obtiennent le soutien de l'opinion publique. Les croyances en matière de mobilité sociale peuvent contribuer à renforcer le contrat social. Cependant, des opinions tranchées sur le rôle de l'effort individuel dans la détermination de la réussite peuvent également contribuer à diminuer le soutien aux politiques promouvant l'égalité des chances et la réduction des inégalités. S'appuyant sur les données du module "Opportunités" de la vague 2022 de l'enquête de l'OCDE "Les risques qui comptent", cette synthèse étudie les perceptions qu’ont les personnes sur les principaux déterminants de la mobilité sociale au sein de 27 pays de l'OCDE. En moyenne, 60% des personnes interrogées estiment que le travail est essentiel ou très important pour déterminer la position sociale d'un individu. Toutefois, parmi cette majorité, seul un cinquième pense que travailler dur est le seul facteur de la réussite.
Les Faits saillants 2023 du Tableau de bord sur le financement des PME et des entrepreneurs rendent compte des tendances, des conditions et des évolutions des politiques publiques en matière de financement des PME et des entrepreneurs. Le rapport propose des données officielles sur le financement des PME dans près de 50 pays, et notamment des indicateurs relatifs aux conditions de financement et au financement par l’endettement, par apport de capitaux propres ou par nantissement d’actifs. Les données au titre de l’année 2021 sont complétées par les informations disponibles pour 2022, ainsi que par des informations sur la demande et par les récentes initiatives publiques et privées en faveur du financement des PME.
Il en ressort que la plupart des économies montrent des signes d’une reprise dynamique suite à la pandémie de COVID-19 de 2021. Les données pour l’année 2022 révèlent toutefois une dégradation de certains indicateurs du financement des PME, en raison d’un fort niveau d’inflation et de la hausse des taux d’intérêt, aggravés par la guerre menée par la Russie contre l’Ukraine. Ces facteurs pèsent sur l’accessibilité et le coût du financement des PME par l’emprunt, laissant présager un ralentissement des financements. De la même manière, le financement par apport de capitaux propres a enregistré un net recul en 2022. Dans ce contexte, les pouvoirs publics devraient continuer de promouvoir la diversification des instruments et des sources de financement des PME et leur permettre ainsi de renforcer leur résilience et d’engager des investissements essentiels, notamment dans les transitions numérique et verte.
La política de competencia en América Latina y el Caribe ha crecido significativamente en las últimas dos décadas. Este informe presenta algunas de las principales tendencias en materia de aplicación de la competencia en la región, con base en un análisis de los datos proporcionados por 14 jurisdicciones OCDE y no OCDE sobre su actividad en competencia entre 2015 y 2020. Al proporcionar datos multianuales sobre indicadores de aplicación de las leyes de competencia, este informe informa la formulación de políticas y contribuye a la mejora continua de la ley y la política de competencia en la región.